23 juillet 2011

Toute bonne chose ...

Ça aurait été vraiment l'fun de réaliser l'exploit. 1 film par jour pendant 1 an, c'est quelque chose ! J'aurai quand même réussi à le faire pendant près de 100 jours. Même si je dois m'avouer vaincu, je suis fier d'avoir tenter le défi et de m'être tapé plus de 90 films de suite.

Le but premier du projet était de faire du rattrapage et de me redonner le gout d'écouter des films. Sous cet angle, disons que c'est mission accomplie. Depuis mon dernier billet, j'ai écouter plusieurs films, mais je n'ai pas pris les 30, 45 ou même 60 minutes nécessaires pour écrire ma "critique".

Merci à ceux qui m'ont suivi.

P.S. N'écoutez pas "The adjustment bureau", grosse merde ...

Kev

13 mai 2011

Scream 4 (2011) & Incidious (2010)

Je suis toujours vivant !

Mon ancienne routine est revenue hantée ma vie, celle où je n'écoutais pas beaucoup de films et où m'était venue l'idée de faire un blog pour rattraper le temps perdu. Mais bon, que voulez-vous ?

Reste que j'écoute encore des films quelques fois, comme cette fameuse soirée du vendredi 13 où Gabriel à eu l'idée de faire une sortie de couples et d'aller écouter des films d'horreur au ciné-parc. Dans une Yaris. Un soir de pluie. À St-Eustache...

Bon ok, cette idée pourrait se comparer à celle de se donner le défi de courir tout nu début mars dans un champs de roses. C'est drôle de le faire, mais c'est pas nécessairement agréable !

Le programme double débutait avec Scream 4. Honnêtement, je ne crois pas avoir écouté les 3 premiers, seulement la première parodie. D'ailleurs, je me suis demandé pendant un bon 111 minutes si je n'écoutais la suite de ces dites parodies. Ce qui n'aidait pas, c'est qu'au ciné-parc de la ville où les clientes de station-services donnent le goût de cracher au visage, les films sont en français. Le mince pourcentage de sérieux que contenait Scream 4 venait donc d'en prendre un coup.

Faut dire que le film nous avertit dès le début que nous aurons à faire à une niaiserie assumée. La première scène du film, où deux filles se font assassinées, se trouve à être une scène de Stab 4, un film écouté dans la deuxième scène du film où une des deux blondes tue l'autre. Mais cette dernière scène se trouve à être une scène de Stab 5, le film qu'écoute deux copines qui reçoivent un téléphone d'une voix "FM" qui leur demande le titre de leur film d'horreur préféré. Un film, dans un film dans un film... Mettons que j'avais plus que décroché, je commentais donc sans gênes toutes les absurdités, et bâtard qu'il y en avait ! Du beau gros jeu d'acteurs digne du théâtre d'été de Rougemont mais dirigés par un Wes Craven sous l'effet d'une trop grande dose de cognac à 300$ la gorgée.

Bon j'en ai déjà assez dit sur cette merde. LOUEZ PAS ÇA !!

Nous jouissons de 20 minutes pour aller pisser dans les toilettes d'un marché au puces digne de porter fièrement ce nom grâce aux chandails de loups et bâtons d'encens agrémentant le chemin vers l'urinoir.

Le deuxième film commence, Incidious. Un enfant avec des yeux lumineux, c'est toujours plus gagnant qu'un masque vendu pas cher chez walmart à chaque année.


C'était un meilleur film, pas de doute, mais pas un bon film. Trop de longueur et un "démon" un brin étrange et cartoonesque à la fin. On n'a pas peur, mais on fait le saut peut-être une ou deux fois. Une des grosses tensions du film, où l'on sent qu'on va avoir une p'tite chienne valant notre 13$ payé au début se termine par.... un putain de clignement d'oeil. Va chier James Wan. Un clignement d'oeil, c'est ça le gros hit de ton film ? Tu nous fais suivre un père de famille pendant 20 minutes dans un monde parallèle se résumant à du noir pour aboutir à un putain de clignement d'oeil d'une quasi statue. Hey, wow ! Tu ris de moi, pis je le prends mal. Savez-vous quoi, j'ai même le goût de vous donner le punch de la fin. Le père se fait prendre en photo pis là on voit que finalement, une mauvaise âme à réussi à prendre possession de son corps. Grosse surprise hien ! Entre ça et avoir un mal de coeur de bonbons à cannelle le jour de la St-Valentin, je me demande ce qu'il y a de plus surprenant.

Je pense réellement que les plus horribles horreurs se retrouvent de nos jours sur youtbe où l'on peut voir des gens de fracturer le visage où se faire détruire par un train. Les producteurs/réalisateurs se doivent de réinventer le film d'horreur, voire juste la tension à l'intérieur de leurs oeuvres s'ils espèrent toucher encore un public relativement large pendant encore quelques années.

Sream 4
2/10
IMDB


Incidious
4/10
IMDB

2 avril 2011

Battle Royale (Batoru rowaiaru) (2000)

Recommandation de Alexis Poulin-Herry !

Je m'attendais à un film japonais classique avec ben du criage, du monde qui saute dans les airs et des bagarres impossibles à la Bruce Lee. Je me suis encore trompé, moi et mon jugement primaire ! Alexis m'avait pourtant averti que ce n'était pas ça, mais comme je suis Thomas, je n'allais pas le croire tant que je n'allais pas le voir. Je l'ai vu, je le crois.

La toile de fond est excellente, différente : dans un proche future, le gouvernement met au point le régime Battle Royale consistant à envoyer, à chaque année, une classe de jeunes sur une île dans le but avoué qu'il n'en reste qu'un à la fin. Sous la forme d'un jeu, mais sans réel consentement, les jeunes devront s’entre-tuer pour tenter d'être le dernier survivant et ainsi gagner... ben le droit de vivre finalement. Je ne suis pas encore certain du pourquoi de la création de ce régime, je crois qu'il l'explique au début du film, mais franchement, entre vous et moi, c'est peu important pour l'histoire.

L'avantage d'avoir cette toile de fond différente est qu'elle nous garde attentif tout au long du film, ce n'est pas une réplique d'une réplique d'un vieux film qui au font répliquait la vie de son auteur. Comme je l'ai déjà écrit, je trouve que le cinéma sert avant tout à nous amener (parfois de force) dans un univers absurde, surréaliste que l'on ne pourrait rencontrer ailleurs.

Il y avait quelques longueurs, une en particulier, au début, où l'on nomme pratiquement tous les étudiants qui participent au "jeu". À tour de rôle, on leur donne leur numéro en disant leur nom pour ensuite leur donner leur sac contenant l'arme et les vivres. le problème, c'est qu'ils sont QUARANTE !!! On en saute quelques-uns, mais pas assez pour éliminer la longueur qu'apporte la scène.

En gros : 7.5/10
IMDB

27 mars 2011

The International (2009)

Ben oui, j'ai écouté un film ! Après 3 semaines de latence, de paresse et de ressourcement (j'dis n'importe quoi là, fallait que je trouve un troisième mot) me revoici sur le Internet pour raconter des balivernes.

Donc aujourd'hui, en plus de m'être tapé un film de série B pour Extra Beurre (Ice Twisters), j'ai pris la chance d'écouter The International, film pas si bien coté que ça sur IMDB.

Ben du bla bla, ben de la conspiration, pis pas beaucoup d'action, vraiment pas beaucoup, une scène, peut-être deux si recevoir un miroir d'autobus en pleine gueule compte pour de l'action.

Ben honnêtement, à la fin du deux heures que dure le film, je ne savais plus trop qui étaient avec qui, qui étaient les méchants, qui étaient les bons. J'ai écouté le film comme j'écoutais en classe quand le cour était presque intéressant.

Et S.V.P., ne me demandez pas de vous résumer le film parce que ça pourrait ressembler à "Ben c'est avec Clive Owen, qui a un air de cul tout le long parce qu'il cherche à venger quelque chose (sûrement la mort du gros au début) pis que ça l'empêche de dormir. Pis tous les méchants se font tirer par des plus méchants fac on sait pas vraiment c'est qui les méchants. Maudite conspiration à marde !"

5.5/10
IMDB

2 mars 2011

Abonnez-vous !

C'est officiel, je slack les normes de mon défi. La manque de temps, de motivation et mes autres projets qui battent de l'aile me forcent à agir ainsi.

Alors pour ceux (les 3 ou 4) qui suivaient assidûment mon blogue, j'ai installé un petit widget qui permet de vous inscrire et ainsi recevoir un avis lorsqu'un nouveau billet sera "posté".

Je prévois toujours me rendre à 365, mais ça prendra plus qu'un an...

Kev

28 février 2011

Les Amours Imaginaires (2010)

Je pense qu'il vaut mieux que j'avertisse tout de suite, je suis très heureux pour Xavier Dolan, pour tout son succès, toute sa reconnaissance. Je commence en disant ça parce que je sais que ce qui va suivre ne va certainement pas le laisser transparaître, peut-être même le contraire. Ouin, j'avoue que c'est comme dire "j'suis pas raciste là, mais...".

Autre avertissement, mon article va sûrement être décousu par ce que je ne sais pas par où commencer tellement j'en ai à dire.

J'ai un gros, gros défaut. J'ai de la difficulté à dissocier l'homme de l'artiste. Donc, Dolan se voit subir le même sort que Christian Bale. Je ne suis pas capable de sentir son attitude, son parlé en français international même quand il dit à sa façon qu'il doit aller chier ses roteux.

J'écrit en écoutant le film (question de pouvoir tout faire) et en ce moment, il y a une autre scène au ralenti, ça doit être la douzième, avec Dalida qui chante pour une xième fois Bang Bang avec sa prononciation accrue du "gue" à la fin de "bang". J'ai l'impression que si le film n'avait pas de scènes au ralenti, il faudrait éviter d'aller aux toilettes au début pour ne pas rater la fin. J'suis d'accord pour une scène, ça fait beau, mais pour 32, ordinaire.

J'ai comme l'impression Dolan vendrait sa mère (ou son corps) pour vivre dans les années ou faire du cinéma de nouvelle vague faisait de toi l'un des plus cool cinéastes à manipuler la caméra. Hypothèse personnelle : ce style a sûrement pesé fort dans la balance du ticket de Cannes. De voir qu'un si jeune réalisateur peut porter cette vieille âme a certainement fait bander plus d'un vieux cinéastes mélancoliques et déprimés de voir la pellicule perdre du gallon devant le numérique.

Autre impression, Dolan a compris la recette classique du film d'auteur popularisée dans les années 60 (plus ou moins 25 ans) et il ne fait que bien la refaire utilisant son scénario comme moule. Ça se voit par ses affiches, ses plans de caméra, ses dialogues qui souvent ont de la difficulté à coller aux personnages et les éléments (décors, accessoires, coiffure et costumes (même s'il y a tentative de justification)) incluent dans ses films. Dolan, c'est le Simple Plan du cinéma.

J'ai déjà entendu Dolan dire qu'il ne faut pas prendre les spectateurs pour des cons en leur offrant tous crus dans le bec. J'suis d'accord. Mais ses images contredisent ses paroles. En faisant un film d'auteur, il croit peut-être être conséquent, mais de faire des belles images d'Artiste et de longs plans dignes de Persona ne suffisent pas pour faire croire que l'on ne prend pas le spectateur pour un être moins intelligent que Xavier Dolan. De mettre sans cesse l'emphase sur un aspect comportant plus d'un degré, pour moi, c'est comme de dire "ok r'garde là, prends l'temps qui faut, je sais que c'est pas facile pour toi de voir plus loin mais t'es capable. Le gars est gai, et il dit qu'il n'aime pas les cerises...tu comprends, tu veux que je rewind pour être certain ?" C'est maintenant connu, Xavier Dolan ne manque pas de prétention, alors comment veux-tu ne pas faire un produit prétentieux ?

Bref, tant mieux pour lui, mais ce n'est pas le genre de cinéma qui me fait triper, qui me parle. Ce n'est pas vrai, c'est trop prétentieux, c'est trop pas moi. Woody Allen est un homme extrêmement intelligent, mais sa non-prétention qu'il utilise, cette auto-dérision fait de ses films des produits vraiment divertissants et intéressants.

6/10
IMDB

27 février 2011

New-York Stories (1989)

Je croyais que c'était un film de Woody Allen. C'est un peu ça, en fait, c'est ça à 33%.

Étant sûrement l'inspiration de Montréal vu par..., New-York Stories est un film fait de 3 moyens métrages (environ 40 minutes chacun) et je vous laisse deviner quel est leur sujet central. En plus de Woody Allen, on peut y voir des courtes réalisations de Francis Ford Coppola et Martin Scorsese, rien de moins.

Naturellement, celui de Allen nous amène dans un univers complètement absurde dans lequel on y voit un homme dont la mère très juive disparaît lors d'un spectacle de magie mais réapparaît dans le ciel de New-York pour continuer son travail de mère poule jusqu'à ce qu'il trouve la femme correcte qu'il pourra marier.
J'ai aussi bien aimé celui de Scorsese où l'on voit le côté "vie d'artiste" de New-York avec un Nick Nolte toujours aussi excellent qui fait très bien dans le rôle de l'artiste pas très propre physiquement et éthiquement parlant. 
Pour ce qui est du Life Without Zoe de Coppola, c'était correct sans plus. Disons qu'ils ont bien fait de le mettre au milieu, ça se digère mieux et ça s'oublie vite.

Pour l'ensemble de l'oeuvre...
7/10

Désolé, je n'ai pas vraiment trouvé de vidéo assez
représentatif pour insérer dans mon billet. Si jamais
vous voulez absolument voir un vidéo,

26 février 2011

Un p'tit break

Je sais, j'ai pris deux jours de congé. Faut dire que j'avais aussi pris de l'avance. Ce n'était pas supposé fonctionner comme ça, mais heille, JE fais les règlements de MON défi ... ok !

Je recommence demain, promis. Je serais donc 95 en 95, quand même pas si mal !

Kev

23 février 2011

Bitter Feast (2010)

Une ben belle pochette...

Je n'aime pas utiliser la comparaison, (ok j'aime, mais je trouve plate de l'utiliser) mais ça avait vraiment l'air d'un film canadien anglais. 

Quand un des gros moments de tension du film est de savoir si un jaune d'oeuf va se mettre à couler... tsé. Un réalisateur hors-pair pourrait sans doute créer un véritable suspense, comme Hitchcock mettons, mais pas Joe Maggio. 

L'histoire aurait pu faire un bon roman, où la psychologie des personnages prendrait l'avant-plan en poussant la base de l'histoire du revers de la main. Mais un film qui se concentre sur la prise en otage d'un critique culinaire par un chef cuisinier psychopathe, je refuse, en tout cas, de cette façon là je refuse. 

D'après l'allure de Maggio, je peux confirmer qu'il ne sort pas d'un Cégep en concentration cinéma. D'après Bitter Feast, on pourrait en douter. 

Et quoi dire de certains personnages grotesques comme le supposé détective à la coupe Longueuil et moustache qui fait de l'attitude. Même pas 0 crédible, -12 crédible.

Pis la trame sonore est gossante avec ses percussions redondantes et bruits de semi film d'horreur du genre "t'inquiète, avec l'ambiance qu'on va mettre, ça va être malade". Je l'ai presque été en effet.

4.5/10

P.S. On voit clairement la police (le "font") dans la redondance de la texture des lettres du titre dans l'affiche. Come on, force toi un peu pour faire de quoi de personnalisé rendu là ! Pas un film de famille que tu fais Joe !



22 février 2011

American Psycho (2000)

Je ne l'avais jamais vu au complet, juste quelques scènes dont celle qui m'avait marqué où Patrick Bateman baise deux filles en se regardant les biceps dans le miroir. Avec des flashs du genre, avouez que vous aussi vous voudriez voir le reste dans l'ordre.

C'est un excellent film, les dialogues et monologues sont écoeurants. Ça vient d'un roman de Bret Easton Ellis, le même qui avait écrit le roman qui a donné The Rules of Attraction, mais j'ai de loin préféré American Psycho.

Fait intéressant, Partick Bateman se trouve à être le frère de Sean Bateman, personnage principale de The Rules of Attraction.

Il y a aussi un rapport intéressant à la musique dans ce film qui se déroule à la fin des années 80. Belle scène que celle où Bateman analyse les chansons de Phil Collins en dirigeant littéralement deux putes comme le ferait un réalisateur de film porno.

Je l'ai déjà dit et je le répète, je n'aime pas Christian Bale l'homme. Ça fait que j'ai de la difficulté à aimer son travail. Mais j'avoue qu'il est excellent dans ce film. Je me plais à croire qu'il y avait un peu de lui là-dedans. Je le vois sans problème en misogyne/misanthrope discuter de la stupidité des femmes. J'aimerais travailler sur un plateau juste pour le regarder dans les yeux pendant une scène et lui cracher au visage lorsqu'il se mettrait à m'engueuler parce que j'existe. Bon, je m'emporte...

8.5/10
IMDB

Intro du film, j'ai baucoup aimé la métaphore du masque transparent
qu'il s'enlève tranquillement dans la douche. 

21 février 2011

The Other Guys (2010)

Le film est commencé depuis une minute et déjà on vient clairement de dépasser le budget de trois films québécois. C'est ça Hollywood !

Deuxième observation de taille (attention au jeu de mot), Marky Mark a pris de la bédaine. Bon ok, il a tout perdu pour The Fighter, c'est ça la joie d'être acteur à Hollywood !

C'est un film rigolo, mais surtout vraiment cave, des fois tellement que ça devient simplement cabotin. Il n'y a pas la touche "zoolanderesque" qui aurait pu rendre ce film vraiment bon.

Si ça n'avait pas été de la scène du bar (voir vidéo), j'aurais donné une note de 6.5.

7/10
IMDB


Je me permets de prendre quelques lignes pour chialer sur le fait que le site de IMDB nous donne maintenant beaucoup trop de titres en français et/ou en version soit canadienne ou européenne, pas certain. Reste que c'est complètement ridicule pour un site de cette envergure de ne pas même proposer de choisir quelle version le visiteur désire. Exemple, The Other Guys est maintenant classifié sous le titre Very Bad Cops. WTF ? Je n'ai même jamais entendu parler de ce titre là !

Anyway, bad move IMDB !

20 février 2011

The Social Network (2010)

Pratiquement tout le monde l'utilise et son fondateur est le plus jeune milliardaire du monde. C'était évident qu'il allait avoir une film sur Facebook un jour ou l'autre. Il y avait déjà assez de substance, alors pourquoi attendre ?

On a droit ici à un heureux mélange de fiction et de documentaire. On pourrait donc dire qu'il s'agit d'un documentaire dramatisé, ou d'une fiction documentée. Peu importe, le dosage est bon.

Le but principal du film est de nous faire comprendre les débuts tumultueux de ce réseau social et non pas de nous montrer la vision unique d'un de ses intervenants. C'est évident que l'on est entraîné à suivre Mark Zuckerberg, il est comme un peu important dans tout ça, mais reste qu'on nous montre aussi la vision des autres personnes impliquées. À nous de nous forger notre propre opinion sur le sujet. J'avoue qu'on n'est pas porté à se ranger du coté des jumeaux Winklevoss, dépeints comme des vantards égocentriques. Mais heille, si tu veux, tu peux leurs donner ton vote, tu as le droit. J'aurais bien aimé voir leur visage après la première du film où ils étaient invités...

D'ailleurs, j'ai été surpris de voir que les jumeaux dans le film ont été joués par une seule et unique personne, soit Armie Hammer (ne pas confondre avec Arm & Hammer). Belle réussite, j'y ai cru.

Une chance que j'avais les sous-titres, parce que putain que ça parlait vite parfois. J'aurais sûrement eu moins de plaisir au cinéma à tenter de comprendre les multiples dialogues entre deux trop grosses bouchées de popcorn.

Oui c'est un bon film, mais de là à le voir favori dans plusieurs festivals et galas... pas sûr.

8/10
IMDB


19 février 2011

The Prowler (1981)

Ce film est aussi connu sous le nom Rosemary's Killer. Pas certain qu'il est vraiment plus connu sous ce nom...

Un des premiers films réalisés par Joseph Zito, celui qui nous a généreusement offert Invasion U.S.A. avec Chuck Norris. Ce film lui a d'ailleurs permis d'éventuellement réaliser Friday the 13th, the Final Chapter

Mais soyons franc, c'est un mauvais film avec plusieurs incohérences. Film à petit budget, donc de série B, je l'ai avant tout écouté pour un article sur Zito qui apparaîtra éventuellement sur le site extrabeurre.com, projet que j'ai entrepris avec Timothée Revil, vous irez voir ça ! C'était pour ce site qu'on avait subit les "Gingerdead Man".

Je dirais que c'est une structure très standard du film d'horreur/suspense, mais sans budget. 

Petit fait cocasse, les film est coté 5.8 sur IMDB, soit 0.1 point de moins que de The Switch. Comme quoi les cotes ne valent souvent pas dire grand chose !

3/10


18 février 2011

Year One (2009)


Beaucoup de blagues de pets, de crotte, de pénis, etc. Dans le lots, il y en avait quelques-unes de drôles.

Histoire erratique et faible, mais peu importante.

En gros, c'est un film cave, mais avec tout de même des bons gags.

6.5/10
IMDB


17 février 2011

The Godfather (1972)

La trilogie "The Godfather" est une des raisons qui m'a poussé à faire cet exercice de rattrapage. Je ne les avais jamais vu, j'ai donc créé l'opporunité.

Ce sont des "must", des classiques. Alors il est pratiquement inutile de signifier l'excellence du scénario, de la réalisation et du jeu d'acteur. Et quelle brochette : Marlon Brando, Al Pacino, Robert Duvall, James Caan !

Plusieurs le savent, mais pour ceux qui l'ignoraient encore, la gueule de truand de Brando ainsi que sa diction erratique proviennent d'une magnifique idée de l'acteur de se mettre des mouchoirs dans la bouche. Way to go Brando !

Le seul hic, qui n'existait pas en 1972, est le jeu très théâtrale des acteurs qui meurent lors des fusillades. Normale à l'époque, disons que la technique a évolué pour le mieux au cours des décennies. La mort de de Vito Carleone (Brando) était déjà plus dosée, plus crédible, prouvant le grand talent de l'acteur.

Je dois noter pour ce que j'ai vu aujourd'hui et non ce que j'aurais vu en 1972 alors...

8/10
IMDB


16 février 2011

JCVD (2008)

Vers la fin des années 80 et le début des années 90, il y avait 3 rois : Chuck Norris, Steven Seagal et Jean-Claude Van Damme. Moi j'étais du type Van Damme. Norris était trop "redneck" et Seagal trop "creepy", je n'aurais pas covoituré Montréal / Québec tout seul avec lui et sa "pony tail" louche. Je l'avoue, j'avais même un poster de J-C dans ma chambre. Un vrai fan.

Cette affiche est coupable
d'avoir décoré ma chambre
pendant plusieurs mois.
Il y a eu ensuite internet, et j'ai pu voir, comme toute la planète, les célèbres entrevues de Van Damme, dont le fameux "je suis aware". Bref, le web m'a permis d'embarquer dans le groupe de ceux qui le trouvaient maintenant ridicule.

Mais comme il le fait si bien dans ses films, il a décidé que c'en était assez, et qu'il fallait et allait rétablir l'ordre. Il a alors produit JCVD. Ben crime, comme dans ses vieux films, il a vraiment bien pris les choses en main ! C'est pour ça que je l'aime moi Van Damme.

Empreint d'une forte auto-dérision, JCVD (pour Jean-Claude Van Damme, tsé) nous montre l'acteur subissant sa vie. On le voit à la cour se battant pour la garde de sa fille, discuter avec son agent à propos d'un contrat, mais surtout, on le voit pris en otage lors d'un braquage de banque qui tourne mal.

Le film est bien écrit et réussit à nous faire comprendre un peu le parcours de Van Damme. Exemple, on le voit discuter avec son agent en lui demandant s'il est possible de ne pas être payé pour faire un film à petit budget car il trouve ridicule de gruger tout le budget avec son salaire. Il voudrait juste faire un film qui a du sens. On comprend qu'il a été une marionnette plus qu'autre chose. On y croit en se foutant bien de savoir si c'est la vérité.

C'est un film rigolo mais humain à la fois. De voir la fille de "The Muscles of Brussels" expliquer en cours qu'elle ne veut pas habiter avec son père parce que c'est ami(e)s se foutent de sa gueule quand ils voient son père à la télé, c'est un brin touchant, on trouve ça plate pour lui. Une belle scène aussi celle où l'on voit un J-C stoïque, pris en otage, s'écouter dire n'importe quoi dans de vieilles entrevues, dont celle du fameux "aware".

Beau clin d'oeil aussi à ses monologues lourds de sens qui finit par "...un truc comme ça".

Bien réalisé, bien écrit, ça remet les pendules à l'heure tout en divertissant. C'est un film Belge donc en français en passant (la version originales bien sûr).

8.5/10
IMDB

(Pas trouvé la bande-annonce en V.O., donc la voici en anglais...)

15 février 2011

Get Him to the Greek (2010)

Je pensais aimer plus que ça, sûrement parce que Philippe avait créé des attentes en m'en parlant. Je dois malheureusement admettre que j'ai trouvé ça moyen.

Je n'arrive pas à mettre le doigt exactement sur ce qui fait que je n'ai pas apprécié le film. Je crois que c'est un ramassis de petites choses comme le jeu de Russell Brand qui fait une rockstar crédible sauf lorsqu'il doit vraiment le faire. Je veux dire que lorsqu'il joue la rockstar en prestation, je n'y ai pas cru. Ses mouvements weirds et efféminés me perdaient complètement.

Les situations en tant que telles ne sont pas vraiment intéressantes non plus. Ils y avaient quelques bon gags par-ci par-là, mais pas suffisamment pour me faire dire que j'ai passé du bon temps.

6/10
IMDB

14 février 2011

The Switch (2010)

C'est la St-Valentin, je laisse madame choisir, elle peut même prendre une film de fille. Elle a sauté sur l'occasion !

Je ne suis pas un grand connaisseur du genre, mais je crois qu'il est quand même moins habituel de voir un homme comme personnage principal dans ce style. Bien joué, comme ça, le gars "pogné" (disons le) pour regarder le film avec sa blonde peut plus facilement s'identifier au personnage et ainsi mieux apprécier le moment. C'est pas cave.

Je n'ai pas détesté, contrairement à la majorité sur IMDB qui donne une note globale de 5.9. C'est certain que je n'ai pas fait le saut à la fin, mais je ne m'y attendais pas non plus. C'est construit de façon très stardard, rien d'innovateur là-dedans et si quelqu'un a écouté ce film en espérant y trouver une révolution scénaristique, c'est lui qui se mérite une notre de 5.9. Faut pas écouter ça pour ça !

Je ne suis vraiment pas un fan du botox, et je crois sincèrement que Jennifer Aniston devrait arrêter ça là, sinon elle va commencer à ressembler à un chat ou son synonyme, Manon Leblanc. Putain de Hollywood, je le déteste quand il rend les belles femmes en plastique.

7/10
IMDB


13 février 2011

The Town (2010)

On pourrait, avec raison, s'attendre à un film d'action commun. Mais The Town est bien dosé et nous évite une surdose de "pow pow", un peu comme les barres tendres sucrées-salées. On a ici des bons dialogues et de la bonne action.

Faut dire qu'il s'agit d'un autre film provenant d'un roman, soit "Prince of Thieves" de Chuck Hogan. Ben Affleck doit avoir apprécié le livre parce qu'il a décidé d'en faire un scénario où il jouerait le premier rôle et, tant qu'à y être, de réaliser le tout. Et vous savez quoi ? C'était une excellente idée. Je l'aime bien moi Affleck, talentueux l'jeune !

Pour le fun de même là, vous savez c'est quoi le titre du premier film (court-métrage en fait) réalisé par Ben Affleck ? Pas mal certain que non alors le voici et apprenez-le par coeur pour épater la galerie : I Killed My Lesbian Wife, Hung Her on a Meat Hook, and Now I Have a Three-Picture Deal at Disney

8/10
IMDB


12 février 2011

Ed Wood (1994)


Sûrement parce que j'étais vraiment fatigué...

6.5/10
IMDB/

11 février 2011

The Gingerdead Man & The Gingerdead Man 2

Un doublé pour ce soir.

On parle ici d'un doublé de mauvais films de série Z, que je ne vous conseille pas vraiment, en tout cas, certainement pas pour le 2. Au pire, si vous cherchez un mauvais film à regarder, peut-être le premier fera l'affaire. Mais le second est simplement désagréable et ridicule.

Pourquoi est-ce que j'ai regardé ces films ? Et bien, c'était dans le cadre d'un nouveau site qui verra le jour sous peu. Je ne vous donnerai pas le nom du site car il n'y a rien pour l'instant, mais ça s'en vient à grand pas.Tout ce que je peux dire c'est qu'il va y avoir du beurre, ben ben du beurre...

Je ne parlerai donc pas beaucoup de ces 2 films ici, parce que de toute façon, ils n'en valent pas la peine dans ce contexte. Je vous ferai signe quand le site approprié verra le jour. Ça sera intéressant, juré.

The Gingerdead Man
1/10
IMDB

The Gingerdead Man 2 : The passion of the crust
0/10
IMDB

10 février 2011

I Am Legend (2007)

Ça commençait ben mal...

On voit une entrevue télévisée qui est supposée se dérouler en 2009, une scientifique aurait trouvé un virus contrôlé qui guérit le cancer. "Three years later" on voit un New-York vide, sans vie.

Pourquoi alors ça commençait mal quand ce début ressemble à 28 Days Later et qu'il s'agissait pourtant d'un bon film ? C'est que dans la tête du réalisateur de I Am Legend, 3 ans c'est assez pour faire de New-York une jungle urbaine avec du foin qui pousse dans les rues. Donc au lieu de nous accrocher dans les premières minutes cruciales du film, Francis Lawrence a décidé de tenter de nous faire croire que la mauvaise herbe New-Yorkaise est boostée au Miracle Grow créant ainsi un environnement tout à fait conviviale pour les troupeaux de cerfs sauvages. Donc, ça partait ben mal.

Il semblerait aussi que 3 ans c'est assez pour rendre quelqu'un complètement fou au point qu'il se mette à jaser avec des mannequins qu'il, on le devine, a lui-même préalablement disposé stratégiquement de façon à recréer une scène de la vie courante dans un club vidéo. Il pousse même sa luck en flirtant avec l'une d'eux. Et c'est ce même homme à la santé mentale fragile qui finira par trouver un remède au virus qui finalement n'était pas controlé pantoute. Personnellement, l'avoir vu au club vidéo, je ne lui ferais même pas confiance pour un touché rectal.

Je me demande aussi pour qu'elle raison est-ce que les humains malades devenus monstres sont tous faits en animation. Ça enlève encore une fois beaucoup de crédibilité à la chose. Ce n'est pas comme s'ils étaient vraiment différents des humains au niveau physique. Une bonne job de maquillage et le tour est joué !

Ça d'l'air aussi que c'était ben important de montrer Will Smith en bédaine question de voir ses muscles et ses chin-ups qui feraient grincer des dents son entraîneur personnel.

Peu de gens le savent, mais les voix des monstres sont une gracieuseté de... Mike Patton ! La preuve ici.

5.5/10
IMDB



9 février 2011

28 Weeks later (2007)

Suite logique...

Un autre film, un autre réalisateur, d'autres scénaristes et malgré tout ces changements la suite est crédible. Il est aussi surprenant de voir que le style de réalisation a été respecté, sûrement dû au succès du premier.

C'est différent pour ce qui est du scénario. J'ai personnellement trouvé qu'on tombait un peu dans les clichés de film d'horreur du style "on va où il ne faut pas aller". Je me permets aussi de mettre en doute l'efficacité de fermer toutes les lumières d'une zone sécurisée pour protéger les gens des "infectés". Comme le dirait mon expression favorite, "c'est ordinaire".

Malgré tout, ça reste un bon film de suspense/horreur. Certainement standardisé comparativement au premier, mais il ne fait pas oublier que 28 Days Later était réalisé par Danny Boyle et révolutionnait le genre un brin. D'ailleurs je voudrais, pour la première fois depuis le début de ce blogue, corriger une note. Si j'hésitais entre 7.5 et 8 hier, après avoir visionné 28 Weeks Later aujourd'hui, je voudrais donner une cote de 8.5 à 28 Days Later.

7.5/10
IMDB


8 février 2011

28 Days Later (2002)

Commence à avoir hâte de tomber sur un mauvais film.

Ce que j'ai aimé du film c'est que ce n'était pas trop. Pas vraiment surprenant, c'est quand même Danny Boyle qui a dit "oui" et "non" à l'équipe en se gavant de brioches, et tout le monde sait qu'on prend des meilleures décisions le ventre plein.

Donc film de zombie, mais sans zombie. On y voit plus des gens qui sont infectés d'une maladie de singe qui aurait comme effet secondaire de leur faire croire qu'ils sont des zombies. Même physiquement, c'est trompeur. J'veux dire, ils ont les yeux rouges, crachent (ou vomissent) du sang et ils n'ont pas l'air en santé. Mais, heille, c'est pas des zombies. Ou peut-être est-ce la nouvelle génération de zombies, fini les morsures salissantes, maintenant on te saigne dans les yeux. ZOMBIE 2.0. Ou peut-être aussi que c'est ça des zombies, mais vu que je ne connais rien en la matière je crois le contraire. Ou, peut-être que je devrais passer à un autre sujet.

J'ai adoré le clin d'oeil à Monet à la moitié du film, lorsqu'ils passent devant un champs de fleurs. C'était, disons, impressionnant. Pou poum tiss.

J'hésite vraiment entre 7.5 et 8, pis là ma blonde écoute American Idol XLV et ça me déconcentre. Donc c'est décidé, je ne prends pas de décision.

Entre 7.5 et 8/10
8.5/10 (voir billet du 9 février)
IMDB

7 février 2011

Sunshine Cleaning (2008)

Recommandation de ma blonde, vu que j'avais pas mal aimé Little Miss Sunshine, aussi un film de la compagnie Big Beach Films.

Je dirais par contre qu'il y a moins d'éléments accrocheurs dans Sunshine Cleaning. Reste que c'est un bon film, sur les valeurs humaines, ce qui est le gros point en commun avec l'autre film, outre le mot "sunshine". On y retrouve aussi une relation grand-parent/petit-enfant semblable à celle qu'entretenaient Olive et Grandpa Edwin.

En 2011, c'est rare qu'on réussi à amener des ingrédients différents dans les recettes de films. C'est donc plaisant quand ça arrive, comme ici, où l'on nous propose de suivre une jeune femme qui décide de se lancer dans le nettoyage de scène de crime (ou d'accident ou de drame, bref, y'a pas mal de sang). Je ne crois pas avoir déjà vu ça avant. Bon, j'ai des doutes sur le fait que ça n'ai JAMAIS été porté à l'écran, mais moi je ne l'ai jamais vu.

C'est exactement le type de film qu'on peut qualifier de "bon p'tit film".

8/10
IMDB

6 février 2011

The Blind Side (2009)



Je recommence à travailler demain, il est tard, donc...

Excellent film biographique avec une belle prestation de miss Sandra Bullock.

8.5/10
IMDB

5 février 2011

Public Enemies (2009)

Johnny Depp joue John Dillinger, ennemi publique numéro des années 30 dans un film de 2h30.

Ce n'est pas le film du siècle et c'est en partie (en tout cas selon moi) à cause de la réalisation. J'avais parfois l'impression d'écouter une des reconstitutions des émissions de crimes de canal D. Voir Johnny Depp dans une séquence d'Un tueur si proche, c'est ordinaire.

Je pense aussi que le cantinier de production s'est "dealé" un spécial sur les patates parce que tous les acteurs principaux semblaient en avoir une chaude dans la bouche. Je l'avoue, j'en ai manqué des bouts.

Bref, ce n'était pas le film d'action espéré. Je ne suis pas un fan de Depp ni de Bale (de son prénom Christian) et ce n'est pas avec Public Enemies que je le suis devenu.

6.5/10 (le .5 c'est pour la séquence de la balle qui traverse le visage de Dillinger à la fin)
IMDB


4 février 2011

Sleeper (1973)

Tour du chapeau de Woody Allen ? Pourquoi pas !

Je suis fatigué, donc je vais faire ça court. Je pourrais facilement répéter ce que j'ai écrit dans les deux derniers billets. Donc prenez les bons points d'hier et d'avant hier.

Je n'ai pas le temps de faire de recherche de chronologie, mais il y avait beaucoup trop de passe à la Benny Hill dans le film qui le rendait parfois un peu trop cabotin. Clin d'oeil ? Inspiration ? Hasard ?

J'ai quand même bien ri.

7.5/10
IMDB


3 février 2011

Annie Hall (1977)

Pourquoi attendre 2 mois, j'ai dit que je devrais écouter plus de Woody Allen, donc j'écoute plus de Woody Allen. Annie Hall ayant gagné 4 Oscars, dont celui du meilleur film en 1978, je me disais que c'était un bon choix. Je n'avais pas tort.

Les mêmes thèmes reviennent, c'est correct, je m'y attendais. Encore une fois les dialogues sont succulents. C'est certain qu'il y a beaucoup d'allusions aux juifs, mais bon, ce n'est pas déplaisant pour les non-juifs, c'est juste là. Et ça aussi, c'est du Allen !

Je n'ai pas vraiment déjà étudié Allen, mais je trouve qu'on y retrouve un peu de nouvelle vague dans la réalisation et dans la scénarisation. C'est loin d'être un défaut. Faire différent et bien le faire, je dis oui.

Il y avait encore cette folie, mais moins l'absurdité de Deconstructing Harry, dommage.

Le vrai nom de Woody Allen est Allen Stewart Königsberg. Ouin pis ? Ben c'est ça, rien à dire de plus. Complément d'information pour avoir l'air intelligent au prochain souper de famille.


7.5/10
IMDB


Une partie de la scène de la file d'attente au cinéma.
Il manque le début, mais ça montre quand 
même bien la folie de Woody.

2 février 2011

Deconstructing Harry (1997)

Pour une deuxième fois ce midi, François Morency, lors de son émission sur les ondes de CKOI, parlait du film de Woody Allen dans lequel Robin Williams joue un acteur qui n'est pas focus. Ce film, c'est Deconstructing Harry. Ça avait attiré mon attention la première fois, ça m'a décidé la deuxième fois.

Je croyais à tort que tout le film était centré sur le personnage de Williams, simplement parce que c'était la seule chose que j'avais entendu concernant le film. La vérité est que l'histoire de Mel, acteur qui soudainement devient flou, n'est qu'une des multiples petites histoires que Allen a introduit de belle façon dans son film. De telles histoires absurdes, ça vient me chercher...

Les sujets classiques de Allen reviennent, soit le sexe, la masturbation et l'amour libre. Pas que j'en ai écouté beaucoup, mais je le sais comme on sait qu'il y a du curry dans les mets indiens même si on n'en mange pas chaque semaine. Je me souviens du mockumentaire Zelig (1983) dans lequel Allen jouait l'homme-caméléon qui à la fin faisait semblant d'être un professeur de masturbation ayant peur d'être en retard et affirmant que le groupe allait commencer sans lui.

Je devrais écouter plus de Woody Allen, j'ai bien aimé ça. Une belle absurdité, des dialogues écoeurants. Je vais sûrement me le procurer pour le réécouter l'an prochain.

8.5/10
IMDB

La scène de l'enfer.

1 février 2011

Invasion U.S.A. (1985)

Demande spéciale de Loris et Guillaume, un film de Chuck Norris !

Il y en a plusieurs et ils sont tous mal cotés, alors comment choisir ? Je me suis fié à l'image. Une chemise en jeans ouverte jusqu'au nombril, une mitraillette dans chaque main, du feu en arrière...


CHUCK

NO

RRIS

Je dois admettre que je n'ai pas vu assez de savates à mon goût, il n'y en avait pratiquement pas. Ben des explosions par exemple, c'est clair que tout le budget y est passé. Le gros de l'action arrive pas mal tard, soit à 56 minutes. Oui il y a quelques coups de feu et explosions avant ça, mais c'est à là 56e minute que Chuck défonce une vitrine de centre commerciale avec son pick-up pour tuer les pas fins. ÇA c'est du divertissement !

J'ai particulièrement apprécié l'idée de tuer quelqu'un en lui rentrant un gun dans le culottes pour lui tirer dans les chnolles en lui crachant au visage. Tant qu'à faire de quoi, faisons le comme du monde ! Un autre bon moment de tirage dans les parties dans le vidéo plus bas.

Structurellement parlant, le film est complètement nul. Ça ne suit aucune règle, "Norris style" quoi ! Exemple : le film fini à la seconde où Chuck tue le plus pas fin des pas fins. Bang, générique. Pas de fla fla.

Mais j'avoue que ça donne le goût d'écouter d'autres films du genre (de merde j'entends) parce qu'on y trouve des petits bijoux d'idées qu'on ne pourrait voir ailleurs. Faudrait ben que je me tape Piranha 3D.

3/10 (c'est un compliment pour un film de Norris)


31 janvier 2011

Love Actually (2003)

Ma blonde n'était pas certaine de l'avoir déjà vu, moi j'étais certain que je ne l'avais pas vu. Finalement, il se trouve qu'elle l'avait déjà regardé et que j'avais vu la fin...

Reste que je n'avais pas vu le film au complet, donc c'est correct pour le défi.

C'est un bon film à thème. Ce qui veut dire que celui-ci est exploité à fond et de bonne façon. "À fond" ne signifie pas ici que l'on presse le citron jusqu'à ce qu'il ressemble à un vieux scrotum, mais plutôt qu'on y montre toute les facettes possibles, toutes les variations, mais sans tomber dans la redondance.

C'est toujours agréables de voir qu'il existe encore des scénaristes prêts à faire l'effort de bien ficeler leurs idées pour en faire un film où la relation entre les multiples histoires est fluide.

Faut pas avoir gagné le prix Nobel de déduction pour comprendre que Love Actually est un film sur l'amour. Oui oui, j'vous l'jure ! Mais ce qui est bien c'est que ce n'est justement pas un "film de fille" avec de l'amour en canne. Ok, ça frôle un peu, mais ce n'est pas QUE ça. La preuve, le film commence avec des images de gens qui se retrouvent à l'aéroport et une narration qui parle de l'amour en général. Mais oui, c'est une comédie romantique... j'ai aimé et j'assume.

8/10
IMDB

30 janvier 2011

The Wackness (2008)

Belle affiche !
Un film sans histoire sauf celle personnelle des personnages formant le film. Ça peut être long, comme ça peut être bien. Tout dépend des personnages, de leur relation, de leurs choix, de leurs actions.

Ça se passe en 1994, mais je me demande encore pourquoi. La toile de fond est pratiquement inexistante si ce n'est que c'est l'ère du rap et des cassettes. Ça aurait bien pu se passer en 2005, 1989, 2010. J'imagine que l'année est importante pour l'auteur. Ceci dit, ça ne démoli pas l'histoire non plus. C'est juste que je me suis tellement fait dire souvent que chaque choix d'un scénario est important que je cherche un sens à chaque chose. Parfois, faut juste laisser aller et apprécier. Peut-être aussi que Jonathan Levine voulait donner une couleur différente à son film, d'où le choix de l'année de sortie de Forest Gump.

Tournée en 2008, l'histoire se passe à New-York en 1994. Belle image retouchée à la fin ajoutant les deux tours au décor actuel de la ville.

J'ai bien aimé, le jeu du vieux Ben Kingsley y est pour beaucoup je crois. Je n'étais pas sûr au début, c'est pour ça qu'il faut toujours "tougher" les films. Ça peut toujours bien tourner.

8/10
IMDB

29 janvier 2011

Despicable Me (2010)

Le mot qui résume le film ? Mignon.

Et comme c'est bien fait, les petits bonhommes verts se font appeler "minion" qui veut dire subalterne mais qui sonne comme quelqu'un qui voudrait dire "mignon" en anglais.

C'est un bon film d'animation, je n'ai pas ri aux éclats, mais les enfants adoreront sans aucun doutes. Des blagues de coup dans les roubignoles c'est toujours gagnant auprès des jeunes !

8/10
IMDB




28 janvier 2011

Repo Men (2010)

Un petit film de science fiction / action, ça fait différent du film lent d'hier.

Ce n'était pas le meilleur, mais ce n'était pas le pire non plus.

Une fin peut-être déjà vue, le genre de fin qui nous a fait dire la première fois "wow c'est des génies", mais qui maintenant est juste agréable lorsque bien intégrée. Elle était bien intégrée, donc agréable.

On comprend vite vers quoi va aller l'histoire. Un film sur un homme qui fait métier dans la reprise (ou saisie) d'organes génétiques non payés par les clients, disons qu'il n'y a pas 46 000 façon de créer le conflit auquel aura à faire face le protagoniste. Pour Hollywood je veux dire.

Quand même plaisant de voir Jude Law dans un rôle un peu plus noir et violent.

Quelques petits détails détonnaient par contre, comme la prise audio dans l'oreille... ordinaire.

Ceci dit, 7.5/10
IMDB


27 janvier 2011

Capote (2005)

À écouter si les films lents et posés vous allument. Moi, ça me fait décrocher. Je gosse sur IMDB, un peu de facebook, je cherche des vidéos du vrai Truman Capote sur youtube... Bref, j'ai beaucoup de mal à embarquer.

Capote était censé être un homme excentrique, dans le film, on voit plutôt un homme calme et songeur. 2 ou 3 scènes nous le montre comme étant le centre d'attraction dans les soirées, c'est tout. Peut-être était-ce le but, de nous montrer la face cachée.

Les autres scènes, celles de discussions, sont souvent accompagnées de piano lent question d'ajouter du poid à la lourdeur et à la tension déjà présente.

On a aussi beaucoup de difficulté à s'habituer à la voix de Hoffman qui ressemble malheureusement trop à l'originale de Capote, patate chaude dans yeule en prime.

6/10
IMDB


  Bande-annonce

Le vrai Capote 

26 janvier 2011

Milk (2008)

Je ne connaissais pas Harvey Milk avant que le film ne sorte. C'est sûrement pour cette raison que le film a été écrit, pour faire connaître l'homme. Mission accomplie.

Mais ça reste un film biographique, dans un format de film biographique. J'ai malheureusement trouvé ça un peu long.

Je dois quand même dire (et le film est sûrement conçu pour cette raison) bravo à Milk pour ce qu'il a fait.

7/10
IMDB








25 janvier 2011

Babine (2008)

Quel univers ! Un très beau conte.

Babine est la preuve que ça vaut la peine d'oser et d'aller ailleurs. Fred Pellerin est un poète qui jongle avec les mots et on ressent tout le plaisir qu'il prend à le faire.

Luc Picard a réussi à transposer cette beauté en image de façon incroyable.

J'y ai vu une touche de Boris Vian et ça, ça me plait beaucoup.

9/10 (ça paye d'être différent)


24 janvier 2011

Monty Python and the Holy Grail (1975)

Recommandation de Timothée. Un classique que je n'avais jamais vu et qui selon lui méritait un visionnement.

Dès le départ, on comprend à quoi s'attendre. Ça commence avec le mauvais film, erreur du technicien. Bon, sûrement que le gag était plus efficace au cinéma, mais ça met quand même dans l'ambiance. Ensuite c'est le générique d'intro avec des sous-titres complètement absurdes. On peut dire que ça commence fort.

Même s'il s'agît, pour plusieurs, d'un classique, ...Holy Grail reste un film vieux de 35 ans et des poussières. L'humour d'aujourd'hui n'est plus nécessairement le même, surtout au niveau des dialogues. C'est rigolo de faire dialoguer un imbécile qui ne comprend rien avec un autre qui tente de lui expliquer le concept, mais un moment donné, on a fait le tour.

Ceci dit, il y a de très bons flashs qui m'ont fait bien rire et je comprends pourquoi ce film a eu un effet monstre il y a quelques années. J'ai même découvert que la "Holy Grenade" du jeu Worms provenait de ce film (voir le vidéo) !

7/10 (pour un film de 1975 visionné en 2011, c'est quand même bon ! )
IMDB

23 janvier 2011

C'est pas moi, je le jure ! (2008)

Au début, j'avais peur de ne pas aimer. Mais le film a subtilement réussi à m'embarquer dans son univers, avec ses mots d'enfants qui en disent long.

C'est pas moi, je le jure ! est un Denis la Malice ( ou la menace, ou la p'tite peste, tout dépendamment des versions) pour adultes avec des conflits d'adultes et des problèmes d'adultes. Mais le tout, vu et vécu par un enfant qui voit souvent "le suicide à mort" comme porte de sortie. 

Un film doux, drôle et triste à la fois. Ne cherchez pas d'histoire principale. Le film nous fait vivre un été marquant dans la jeune vie de l'attachant (malgré tout) Léon.

8/10



22 janvier 2011

Truffe (2008)

Pour bien apprécier Truffe de Kim Nguyen, faut comprendre quelque chose...

Ce film comporte tous les éléments nécessaires pour un excellent film de série B assumé. Les bestioles animées, le surréalisme absurde et surtout les méchants (ici une méchante) joués par des "has been" qu'on est content de revoir dans un rôle rigolo. Je crois et j'espère que c'était le but de Nguyen, si oui, c'est réussi.

Sur le thème central de la surconsommation, Truffe nous plonge dans un monde fantaisiste mélangeant l'époque actuelle à celle des années 50-60. On y voit des ouvriers travailler dans des mines improvisées en plein Hochelaga-Maisonneuve pour cueillir des truffes devenues abondantes dû au réchauffement de la planète.

Le choix du noir et blanc accentue les deux précédents aspects du film, soit le style série B et le mélange des époques. Je n'étais pas certain au début, mais plus le film avançait, plus j'approuvais le choix.

C'est TRÈS différent comme film. Tenez-vous le pour dit.

J'ai aussi apprécié les dialogues qui sont "straight to the point". Pas de fla fla. Pour ce film, en dire moins en ajoutait, tout simplement.

C'est un court film, environ 1h20. Que ce soit par choix ou par simple hasard, le fait que le film ne s'éternise pas lui donne un avantage, celui de ne pas nous écoeurer. Encore une fois "straight to the point". Si c'est un choix (et j'aime le croire) c'en est un judicieux. Car cela fait de (la) Truffe une petite gâterie se rapprochant dangereusement du vice.

8/10
IMDB

21 janvier 2011

There Will Be Blood (2007)


Un bon film, mais qui n'est pas trop mon style.

Histoire qui se passe de 1898 à 1927, une espèce de fiction biographique à la Scarface, mais avec pas mal moins d'action ce qui fait un peu long pour un film de plus de 2h30.

Et ne vous faites pas avoir comme moi ! Ça parle de pétrole, de famille, de religion et de politique au sens oratoire du terme et non pas de mafia comme semble nous proposer l'image (et quand même un peu le titre) de l'affiche !

C'est beau, c'est bien fait, mais ça ne m'accroche pas vraiment.

7/10
IMDB

20 janvier 2011

Real Time (2008)

Il était 1:00 du matin, je pensais à me coucher quand j'ai remarqué que je n'avais pas écouté mon film quotidien. Je cherchais donc quelque chose de pas trop long et j'ai trouvé ça sur mon enregistreur, seul hic, film canadien. Mais bof, à cette heure, on prend ce qu'il y a sans faire son difficile.

C'est vrai que je juge facilement les films canadiens, avec raisons. Mais celui-là valait la peine d'être vu. Une belle petite histoire un peu (pas mal) moralisante. Le genre de morale déjà entendue, déjà vue, mais tout se joue ici dans la relation entre les deux personnages principaux soit un joueur compulsif qui doit de l'argent et le tueur à gage contracté pour le tuer. J'irais même jusqu'à dire que le film tient la route uniquement grâce à cette relation pas banale.

Tout le reste est prévisible, surtout la fin. Mais je m'en foutais, car il y avait autre chose que l'histoire. Si jamais vous ne savez pas quoi regarder, songez à Real Time. 


Prenez la peine d'écouter la bande-annonce au complet car elle provient de Trailer Hits (que je ne connaissais pas) qui juge le film selon la bande-annonce. Du beau pathétique comme on l'aime !

7.5/10
IMDB


19 janvier 2011

Mr. Nobody (2009)

Par où commencer ?

Surprise dès le générique d'ouverture : Mr. Nobody est une co-production Canada/Belgique/France/Allemagne. Canada signifiant ici la province de Québec. Je ne savais pas, je croyais que c'était une production américaine, déduction logique en voyant Jared Leto comme acteur principal. 

Je m'attendais à un film "weird", j'avais vu la bande-annonce. Mais parfois ça peut être trompeur, on peut faire n'importe quoi avec une bande-annonce pour attirer le public ! 

Mais cette fois-ci, elle n'avait pas menti, c'est très surréaliste comme film. En gros, Nemo Nobody, 118 ans, est le dernier mortel existant en 2092. À l'approche de sa mort, un interviewer vient lui poser des questions sur son passé. C'est là que la fantaisie embarque vraiment, oui oui, 2092 et tout le kit c'est d'la p'tite bière à coté du reste.

Je vous épargne un long résumé en vous disant qu'il s'agît d'un conte philosophique sur la temporalité et les décisions, ou la temporalité des décisions, ou la temporalité dans les décisions. Pas certain encore...

Le film dure environ 2h13 (environ là) et je dois dire que durant une bonne heure et trois quarts j'espérais qu'on ne me laisse pas sans explication aussi minime soit elle. Parce que c'est souvent le danger avec ce genre de film. Le réalisateur, qui lui se comprend, laisse le spectateur pantois sans indice. Mais Jaco Van Dormael a su bien doser le degré d'explication. En fait, il explique pas mal tout, mais continue le film 5-10 minutes de plus en remêlant les cartes juste assez pour quand même faire réfléchir.

Un bon film pour ceux qui aiment analyser, déduire et réfléchir. Mais si vous n'aimez pas être mélanger, laissez donc faire ! Honnêtement, c'est le genre de film que, si tu aimes, tu achètes pour le réécouter afin de comprendre au complet un jour.

8.5/10

18 janvier 2011

Wallace & Gromit in The Curse of the Were-Rabbit (2005)

Ben oui, j'aime ça les films d'animation, PIS ?

Je connaissais de nom la série, mais je ne crois pas avoir déjà écouté. J'ai bien aimé l'auto-dérision british, surtout visible dans les dents des personnages. Belle façon de dire "dans les dents"...

L'histoire est bonne mais elle n'a rien de spéciale. Je ne peux m'empêcher de comparer à Chiken Run, produit 5 ans plus tôt, que j'avais vraiment apprécié. Wallace & Gromit surprend moins. Les deux films ont été réalisés en partie par Nick Park.

J'avoue que j'étais un peu fatigué et c'est un peu difficile d'apprécier un film à sa juste valeur quand on se bat contre le sommeil.

7.5/10
IMDB