31 décembre 2010

Shaun of the dead (2004)

Encore une fois je serai court, je suis chez la belle-famille à Qc city !

Pure coïncidence, mais Shaun of the dead a été réalisé par Edgar Wright qui a aussi fait Scott Pilgrim... Mais j'ai un peu moins aimé. Reste que c'est drôle, une autre façon de voir les zombies...

7.5/10 

(infos du film à venir) IMDB






*****

Je sais je sais, je n'ai pas pu écouter de film hier. Disons que, sans tomber dans les détails, certaines circonstances personnelles ont fait que le temps a manqué... Mais bon, au pire (même si ce n'est pas dans les règles du défi) j'en écouterai deux un moment donné pour me rattraper !

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE

29 décembre 2010

Scott Pilgrim vs. the Wolrd

Le temps des fêtes c'est aussi le temps des desserts, pis moi j'aime ça les desserts.

Scott Pilgrim... c'est du bonbon cinématographique, donc faut aimer le sucre. Peut-être aussi que j'ai aimé le film parce que je suis de la génération 8bit. Sûrement un mélange des deux.

Le montage est excellent, autant que les effets visuels. Parce que c'est ça aussi le cinéma, le plaisir d'aller ailleurs, d'embarquer dans un univers éclaté. C'est ben ben l'fun les "vraies" histoires touchantes, mais il y a autre chose à voir dans le monde. Il y a d'autres mondes, justement.

Un peu comme les chansons rock de "Sex Bob Omb", le groupe de Pilgrim, le film a un rythme soutenu du début à la fin. Les longueurs ? Connait pas !

Scott Pilgrim... c'est drôle, coloré, bon et surtout très très différent.

9/10


Scott Pilgrim vs. the World (2010)
Réalisation : Edgar Wright
Scénario : Edgar Wright, Micheal Bacall (tiré de la bande dessinée écrite par Bryan Le O'Malley)
Avec Micheal Cera, Mary Elizabeth Winstead, Ellen Wong, Alison Pill et Kieran Culkin
IMDB

28 décembre 2010

State of Play

Film de complot, avec des compagnies mystérieuses qui font des affaires croches pour (ou contre) des gens du gouvernement. Le concept n'a rien de nouveau. C'est peut-être pour cette raison que même si c'est compliqué, tu finis par comprendre en faisant des déductions logiques. C'est ce que j'ai réussi à faire parce que j'ai eu les yeux lourds quelque fois durant le film, simple fatigue des fêtes.

Je ne suis pas un fan de Russell Crowe, mais je dois admettre qu'il est bon. Je ne sais pas s'il a pris du poids spécifiquement pour le rôle, si oui, chapeau Russ, t'es gras.

Ce n'est pas le genre de film qui me fait triper, mais l'histoire se tient et c'est principalement ce que le genre demande. Je me questionne juste à savoir si on n'a pas fait le tour dans le style, mais en même temps je me dis qu'il va toujours y avoir le gouvernement, des complots et des compagnies...

Faut dire que le film vient d'une mini-série de 6 épisodes qui a joué en Angleterre en 2003. La mini-série est d'ailleurs vraiment mieux cotée sur IMDB que le film. Je ne doute aucunement que l'intrigue complexe a dû faire une meilleure série.

7/10


State of Play (2009)
Réalisation : Kevin Macdonald
Scénario : Matthew Micheal Carnahan, Tony Gilroy, Billy Ray (série originale de Paul Abbott)
Avec Russell Crowe, Ben Affleck et Rachel McAdams
IMDB

27 décembre 2010

The Box

Ouin ouin ouin...

Tout le monde connait l'espèce d'allégorie de la boîte mystérieuse. La boîte qui est offerte par un inconnu, à l'intérieur il y a un bouton. Si tu pèses sur le bouton, tu reçois 1 millions de dollars mais quelqu'un que tu ne connais pas va mourir. Tu pèses ou tu ne pèses pas sur le bouton. Choix de conscience classique. Le film se base sur cette question.

C'est un drame mystérieux de science-fiction. C'est aussi assez mauvais. Ça aurait pu être potable si on avait coupé 30 minutes, enlevé certains aspects (surtout le coté science-fiction) à la chose et qu'on avait centralisé le film sur l'aspect philosophique. Mais je dis bien "potable" et non "bien".

C'est lent, c'est long, c'est plate, et ce n'est surtout vraiment pas crédible. Du jeu de Cameron Diaz aux situations étranges de science-fiction avec des figurants qui se la jouent "je suis bizarre, je vais me faire remarquer", rien n'est bon. La seule chose qui mérite mention, c'est le maquillage/retouche 3D du visage du monsieur qui donne la boîte. Mais quand le seul point positif d'un film se résume à un trou de face...

3/10 (parce que Richard Kelly a écrit et réalisé Donnie Darko, donc je considère l'erreur de parcours)


The Box (2009)
Réalisation : Richard Kelly
Scénario : Richard Kelly (basé sur la nouvelle de Richard Matheson)
Avec Cameron Diaz, James Marsden et Frank Langella
IMDB

26 décembre 2010

Bad Santa

Après le "animation spree" du temps des fêtes, j'ai décidé de me garder dans l'ambiance avec Bad Santa. Un vieux film je sais, mais je ne l'avais quand même pas encore vu.

Un film de noël croustillant avec, je l'avoue, des bons "calls". Pas le film de l'année (ben, l'année 2003 là), mais c'était quand même bien. Une ambiance Maman j'ai raté l'avion avec des dialogues du genre "You ain't gonna shit right for a week" pendant que le Billy Bob baise dans une cabine d'essayage...

7/10


Bad Santa (2003)
Réalisation : Terry Zwigoff
Scénario : Glenn Ficarra, John Requa
Avec Billy Bob Thornton, Benie Mac, Brett Kelly et Tony Coc

25 décembre 2010

Toy Story 3


25 décembre, la visite arrive !

9/10



Toy Story 3 (2010)
Réalisation : Lee Unkrich
Scénario : John Lasseter, Andrew Stanton, Lee Unkrich et Michael Arndt
Avec les voix de Tom Hanks, Tim Allen et Joan Cusack
IMDB

24 décembre 2010

Shrek the Third

C'est le 24 décembre, je n'ai pas énormément de temps.

C'est un Shrek, donc c'est bon. Visuellement c'est malade, impressionnant. Les gags sont drôles.

9/10


Shrek the Third (2007)
Réalisation : Chris Miller, Raman Hui
Scénario : William Steig, Andrew Adamson
Avec les voix de Mike Myers, Cameron Diaz, Eddy Murphy et allez sur IMDB pour voir le reste de la méga liste de noms !
IMDB

23 décembre 2010

Up

Un film de Pixar, c'est un film de Pixar. Tu sais qui va devenir le "best" de qui (soit les deux qui ne s'aiment pas au début), tu sais qui va sauver qui, tu sais aussi qu'il va y avoir quelques bonnes blagues, bref, dès l'arrivé d'un personnage, tu sais ce qu'il va amener à l'histoire. Il n'y a pas de surprise, ça frôle le prévisible. En fait, ça ne le frôle pas, ça rentre carré dedans.

Mais reste qu'un bon pâté chinois, si c'est bien fait, c'est réconfortant. Je pense que c'est le bon mot. Un film de Pixar, en après-midi dans le temps des fêtes, c'est réconfortant, du "comfort view" !

Sauf que c'est justement là que se trouve la différence entre le 9 de Cloudy with a Chance of Meatballs et le 7.5 de Up (ben oui, je vole le punch), le premier était différent tandis que le deuxième est seulement une recette bien exécutée.


7.5/10


Up (2009)
Réalisation : Pete Docter, Bob Peterson
Scénario : Pete Docter, Bob Peterson, Thomas McCarthy
Avec les voix de Edward Asner, Christopher Plummer, Jordan Nagai et John Ratzenberger
IMDB

22 décembre 2010

Moon

C'est sorti en 2009, mais je ne crois pas qu'il ait eu un grand succès. Pourtant, c'est un bon film.

Ce que j'ai entre autre aimé, c'est que Duncan Jones (scénario et réalisation) nous livre simplement ce qui aurait pu facilement être une histoire compliquée et mystérieuse. Au milieu du film, on nous dévoile clairement de quoi il s'agît. J'avoue que je me suis dit, "ok, rendu là on va où avec ça ?", mais ça devient une histoire humaine... malgré tout ! Et Sam Rockwell est excellent, il n'a pas ben ben l'choix, on voit juste lui !

Je ne veux pas trop en dire, mais j'ai aussi bien aimé le choix artistique pour les personnages. Ils ont l'air de ce qu'ils sont, ou ce qu'ils devraient être (difficile à comprendre, mais si simple quand on a vu le film).

Je m'attendais à un film super "weird", un espèce de casse-tête, des métaphores ou je ne sais pas quoi. Mais ce n'était pas ça du tout. Un bon film, surprenant ! Prometteur pour un jeune comme Duncan Jones, j'ai pas mal hâte de voir son deuxième film, Source Code, qui devrait sortir en avril l'an prochain.

Bref, louez ça !

8.5 / 10


Moon (2009)
Réalisation : Duncan Jones
Scénario : Duncan Jones (histoire), Nathan Parker (scénario)
Avec Sam Rockwell, la voix de Kevin Spacey et Dominique McElligott
IMDB
Site officiel

21 décembre 2010

Inland Empire

Aujourd'hui j'ai fléchi un genou, mais je ne m'avoue pas vaincu pour autant.

C'est que je suis présentement entrain d'écouter Inland Empire. Je savais à quoi m'attendre quand même, ce n'est pas mon premier Lynch. Mais trois heures, sérieusement ? Je ne crois pas que je vais le terminer, à moins que ça me prenne 1h30 pour écrire ce post.

La plupart des Lynch se ressemblent en ce sens qu'il (Lynch) nous amène à vivre la psychose d'un personnage. Il y a des exceptions à la règle bien sûr, mais en général c'est ça. On tombe avec le personnage en essayant et en espérant rassembler le plus de pièces possibles pour se démêler en chemin.

Je l'aurais fait au cégep ou à l'université, mais là, je ne suis plus "game" de me taper ce genre de trip. Cet espèce d'exercice théorique et expérimental peut certainement me faire grandir, mais j'ai toujours bien vécu avec mon 5'6"(cheveux inclus), je ne vois donc pas l'intérêt.

Si vous êtes un fan de Lynch, plongez ! Sinon, je ne crois pas que ce soit le bon film pour le découvrir, allez faire des anges dans la neige à la place...Ça c'est l'fun faire des anges !!

Très dur à noter, parce que c'est une classe à part. Ce n'est pas comparable à rien. Mais j'ai déjà écouté des Lynch meilleurs que celui-là, donc...

6/10


Inland Empire (2006)
Réalisation : David Lynch
Scénario : David Lynch
Avec Laura Dern, Jeremy Irons et Justin Theroux
IMDB

20 décembre 2010

Le baiser du barbu

Je ne vais pas vous dire qu'il faut que vous voyez ce film à tout prix. Mais je ne vais pas dire non plus de vous crever les yeux si jamais c'est ça qui joue à l'écran.

On voit qu'Yves Pelletier est un tripeux de cinéma. Par les indices qu'il laisse durant le film, les détails des costumes ou des gestes des personnages. C'est travaillé. Bon ok, rendu au point d'écrire et de réaliser un film, faut que tu sois tripeux un peu, je l'avoue.

L'affaire en fait, l'AFfaire avec un grand AF c'est que c'est un autre film très "plateau". J'ai rien contre les gens qui habitent là ni contre les cafés, épiceries fines ou le lait de soya, mais il y a autre chose aussi à Montréal. Ok, l'histoire et surtout les personnages excusent pas mal le choix du lieu, mais reste que c'est du déjà vu. Il y a des jeunes comédiens et des jeunes auteures ailleurs que sur le plateau. Le baiser du barbu c'est exactement le même contenant que Les aimants (aussi écrit et réalisé par m'sieur Pelletier), seul le contenu est différent.

Mais comme j'ai dit, ça reste un bon film. J'ai juste l'impression que l'imagination accouchant de l'idée de base du scénario ne s'étend pas jusqu'au mode de livraison.

7/10


Le baiser du barbu (2010)
Réalisation : Yves Pelletier
Scénario : Yves Pelletier
Avec David Savard, Isabelle Blais et David Boutin
IMDB
Site officiel

19 décembre 2010

Mesrine (partie 1) - L'instinct de mort

C'était un peu lent, pas mal long. Un film biographique quoi...

Je ne savais pas qu'il y avait deux parties au film, que c'était deux films en fait. Je pensais voir un peu plus de québécois aussi, mais ça ne touche que le quart du film. On peut donc le qualifier de film français, en tout cas, moi je le fais, sans gêne même.

Ce ne sont pas les bons acteurs qui manquent pourtant avec les Vincent Cassel, Gérard Depardieu et Roy Dupuis. Mais ce n'était pas assez pour moi. Pis y'est pas ben beau Vincent Cassel finalement...

Franchement, je n'ai pas grand chose à dire, je n'ai pas tripé c'est tout. Pourtant, le film semble avoir eu des bonnes critiques si on se fie au site "Rotten tomatoes".

6.5/10


Mesrine - L'instinct de mort (partie 1) (2008)
Réalisation : Jean-François Richet
Scénario : Abdel Raouf Dafri, Jean-François Richet (basé sur le livre de Jacques Mesrine)
Avec Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile De France et Roy Dupuis.
IMDB

18 décembre 2010

Y'en aura pas de facile

J'avais bien aimé Bluff, le premier film de Marc-André Lavoie, co-créé avec Simon-Olivier Fecteau. De l'humour simple et efficace, ce n'est pas toujours évident à écrire. Y'en aura pas de facile est à la hauteur de ce que M-A Lavoie avait fait en 2007, sauf que cette fois il l'a fait seul.

Le premier tour de force que l'on remarque avec ses deux films est la capacité d'aller chercher une sale brochette d'acteurs et d'actrices prêt(e)s à travailler pour moins. C'était plus surprenant avec Bluff qui a ouvert la voie, mais reste que la liste est impressionnante : Rémy Girard, Denis Bouchard, Patrice Robitaille, David Boutin, Suzanne Clément et j'en passe pas mal !

Le début est très important, surtout le petit monologue de Réjean (Rémy Girard), disons que ça aide à comprendre le fonctionnement du film, ou plutôt le lien entre ce que Réjean raconte et les petites histoires. "Ça vous es-tu déjà arrivé vous autres de vous voir à travers la vie des autres ? Mois ça m'arrive tout le temps", nous dit l'auteur de biographies. Ça vous donne une petite idée?

Ceci dit, Y'en aura pas de facile est extrêmement bien écrit. Des histoires séparées, mais qui se relient par certains personnages. Ça aurait pu fonctionner sans, mais c'est un plus pour le spectateur, ça ajoute de la valeur au film.

Je pense que ça vaut la peine de l'écouter, c'est une bonne production québécoise, un tour de force remarquable de Marc-André Lavoie qui surclasse bien des productions américaines à gros budget.

Ça ne me tente pas de donner un autre 8/10 alors...

8.5/10


Y'en aura pas de facile (2010)
Réalisation : Marc-André Lavoie
Scénario : Marc-André Lavoie
Avec (bon je prends mon respire) Rémy Girard, Denis Bouchard, Emmanuel Bilodeau, Mahée Paiement, Pierre-Luc Brillant, Ève Duranceau, Claude Legault, Suzanne Clément, David Boutin, Rachid Badouri, Patrice Robitaille, Nicolas Canuel, et bien d'autres...
IMDB
Site officiel

17 décembre 2010

The Terminal

C'est un bon film, qui va réussir à me faire mentir...

Mon dieu que je sais comment "teaser" ! En fait, c'est simplement parce que Tom Hanks y joue Viktor Navorski, un voyageur de l'Europe de l'est au fort accent. Mais j'y ai cru, tout le long, peut-être parce que Tom Hanks est tout un acteur.

C'est un film classique au niveau du scénario, mais ça coule bien. Je veux dire que ce n'est pas grossier, c'est fluide. Je ne crois pas que le film a été produit pour nous apprendre une leçon ou nous faire réfléchir sur un sujet en particulier. À mon sens, ce film est un excellent divertissement, un divertissement de qualité. Un film que tout le monde peut aimer. Peut-être aussi que j'étais trop fatigué pour comprendre le message. J'en doute.

Je le répète, Tom Hanks est excellent, très drôle avec son personnage qui semble sorti de nul part.

8/10
( pas très original c'est temps-ci, j'ai hâte de pogner un mauvais film pour me défouler un peu ... )


The Terminal (2004)
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Sacha Gervasi et Jeff Nathanson (histoire de Andrew Niccol et Sacha Gervasi)
Avec Tom Hanks, Catherine Zeta Jones et Stanley Tucci
IMDB

16 décembre 2010

Adaptation

Oui, j'ai écouté le film le 16 novembre. Mais j'ai dû le réécouter le 17 parce que je trouvais qu'il méritait mieux qu'un spectateur qui n'avait pas beaucoup dormi (pour le premier tiers) et qui revenait d'un party de bureau bien arrosé à 1:30 du matin  (pour le reste du film). Ça fait que j'ai écouté le film deux fois, juste pour être sûr.

La force du film repose dans l'espèce de mythe (?!) résidant dans le concept du film. En gros, Charlie Kaufman (Eternal Sunshine of the sptoless mind, Being John Malkovich) s'est inspiré de sa propre histoire d'adaptation du roman de Susan Orlean pour écrire ce film. Ayant eu de la difficulté avec l'adaptation du roman, il décide d'écrire un scénario dans lequel il serait la vedette et qui raconterait ses problèmes. Il y a donc une sorte de conscience extérieure constante de la part de l'auteur/personnage rendant compliqué la dissociation entre (attention, risque de chute de mots techniques) l'homodiégétisme et l'hétérodiégétisme ainsi qu'entre l'intra et l'extradiégétisme. Bref, il n'est pas simple de savoir ce qui fait partie ou non de l'histoire et/ou de la fiction même si, en principe, tout devrait y faire partie. Le Kaufman qui narre, c'est le personnage ou l'auteur ? Car il y a différence, d'où l'interprétation de Nicolas Cage.

Charlie Kaufman pousse encore plus loin la confusion en créant Donald Kaufman, son frère jumeau fictif, aussi scénariste dans le film. En plus de lui dédier le film à la fin, le scénario de Adaptation est signé Charlie et Donald Kaufman, façon originale de mélanger encore plus la réalité et la fiction.

Je n'utilise pas des gros mots techniques pour rien, ni pour avoir l'air d'un prétentieux de maîtrise en cinéma. Kaufman, peut-être à cause des problèmes rencontrés lors de son écriture, a utilisé Adaptation et son jumeau fictif pour critiquer/analyser/explorer ou simplement parler de l'important et complexe processus d'écriture de scénario. Un processus comprenant des techniques que Charlie (celui du film) refuse d'approuver pendant que Donald ne jure que par ça. Donald finira d'ailleurs par pondre un scénario qui emballe tout le monde pendant que Charlie croupit dans la quasi dépression

Même si en premier lieu, Tom Hanks était pressenti pour jouer les rôles de Charlie et Donald, Nicolas Cage fait un magnifique travail. Il est crédible et précis. Les jumeaux sont identiques, mais ils pourraient être un à côté de l'autre et on comprendrait qui est qui. En plus, un acteur qui met son corps à profit en prenant ou perdant du poids c'est toujours signe de respect de l'art et souvent de talent.

8/10



Adaptation (2002)
Réalisation : Spike Jonze
Scénario : Charlie Kaufman, Donald Kafman, (inspiré par le livre de Susan Orlean)
Avec Nicolas Cage, Meryl Streep et Chris Cooper
IMDB

*****
BRAVO à mes amis Martin Bouchard et Emmanuel Joly
auteurs de Pee-Wee qui se voit octroyer le financement
nécessaire pour être produit l'an prochain !! 
Éric Tessier en sera le réalisateur.


15 décembre 2010

The Men Who Stare at Goats

J'avais entendu dire entre les branches que ce film-là pouvait ressembler à un projet des frères Coen. J'suis d'accord, mais c'est plus cave, donc (pour moi) plus drôle. En fait, les personnages et leur façon de penser est plus cave. Je pense que la première courte scène reflète parfaitement ce qu'est le film, donc si vous trouvez la première scène ridicule (dans le mauvais sens du terme) arrêtez le film et retournez-le au club vidéo pour remboursement au plus sacrant avant qu'ils s'obstinent avec vous. Même concept pour les locations "vidéo sur demande"...

Je ne sais pas pourquoi il y a eu de mauvaises critiques, sûrement dû aux attentes des gens. Les acteurs sont bons, les gags sont drôles, l'histoire, quoi qu'absurde, se tient. J'ai lu une critique qui disait qu'on pouvait se perdre dans la chronologie de l'histoire avec les retours dans le temps. Pourtant, ils sont bien évidents et on constate assez rapidement que ces retours sont marqués à chaque fois par la narration du personnage principal. Beaucoup plus clair que certains autres films (dont Adaptation que je suis entrain d'écouter).

Je dirais par contre qu'une petite phrase vers la fin vient gâcher ce qui aurait pu rester un beau mystère. Je n'en dis pas plus, mais ça se passe à 18:10 de la fin (donc à 1h15 du début à peu près). Et à la toute fin aussi, la scène, elle est bonne, mais je ne serais pas allé jusqu'au bout, encore question de mystère. Mais j'avoue que les deux ensembles créent un autre genre de questionnement. Bon, ok, peut-être pas SUPER clair comme paragraphe, mais regardez le film (ou reregardez) pour mieux comprendre. Ça reste un lendemain de party de Noël pour moi là, un peu d'indulgence de grâce !

8/10



The Men Who Stare at Goats (2009)
Réalisation : Grant Heslov
Scénario : Peter Straughan (tiré du livre de Jon Ronson)
Avec Ewan McGregor, George Clooney, Jeff Bridges et Kevin Spacey
IMDB

14 décembre 2010

Cloudy with a Chance of Meatballs

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas écouté un film d'animation. Je pense même que ça datait du deuxième Shrek. Ah non c'est faux, j'ai récemment écouté 9, très bon film. Bref, là je me suis tapé Cloudy with a Chance of Meatballs et j'ai ben, ben aimé ça.

Dans le style "film d'animation humoristique avec du drôle pour les jeunes et les vieux" (éventuelle catégorie aux Oscars, j'travaille là-dessus) c'est fort. L'histoire est bonne, mais surtout les gags, aussi subtils soient-ils. J'irais même jusqu'à dire que les adultes auront plus de plaisirs à regarder ce film que les enfants. Tout est dans le "timing" des blagues, c'est un "timing" d'adulte. Il faut voir pour comprendre.

Pour vrai, je n'ai pas de point faible car dès qu'une chose moins trippante (pour moi) arrivait, ça pouvait passer sur le dos que c'est aussi un fait pour les enfants, faut pas oublier ça !

Donc, dans la catégorie "film d'animation humoristique avec du drôle pour les jeunes et les vieux"...

9/10


 

Cloudy with a Chance of Meatballs (2009)
Réalisation : Phil Lord, Chris Miller
Scénario : Phil Lord, Chris Miller (scénario) et Judi Barrett, Ron Barrett (livre)
Avec les voix de Bill Hader, Anna Faris, James Caan, Mr. T et Neil Patrick Harris
IMDB

13 décembre 2010

The Imaginarium of Doctor Parnassus

Un excellent film sur l'imaginaire et le rêve. J'avais des attentes, c'est rare, mais là j'en avais. J'espérais que le film soit à l'image de son affiche, c'est-à-dire à l'ambiance foraine et mystérieuse. Je n'ai pas été déçu.

C'est aussi le film qui a été marqué par la mort de Heath Ledger. Les créateurs ont habilement récupéré le rôle de Ledger en jouant avec l'élément rêve faisant ainsi changer le visage de Tony (personnage de Ledger) 3 fois durant l'histoire. À chaque fois lors d'une séquence onirique, ce qui en facilite la transition pour le spectateur. Un beau tour de passe passe qui nous permet de voir à l'oeuvre Johnny Depp, Jude Law et Colin Ferrell

Ce film m'a aussi touché parce que lors de ma tentative de maîtrise en cinéma (ça a duré 3 semaines, peut-être même 2), j'avais comme idée de sujet l'analyse de la construction des séquences oniriques ou surréalistes au cinéma, comment est-il possible d'intégrer un élément aussi abstrait que le rêve dans un cadre ou une formule narrative souvent rigide. The Imaginarium ... aurait certainement pu faire partie intégrante de mon travail. Mais bon, je n'étais pas à ma place avec tous ces prétentieux qui crachaient sur les films couleurs.

Ne faîtes pas la même erreur que moi et écoutez The Imaginarium... sur le plus grand écran avec la meilleure définition possible, ça en vaut la peine !

Si vous avez le goût d'écouter un beau conte...

8.5/10


The Imaginarium of Doctor Parnassus (2009)
Réalisation : Terry Gilliam
Scénario : Terry Gilliam, Charles McKeown
Avec Christopher Plummer, Heath Ledger, Lily Cole, Andrew Garfield, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell
IMDB

12 décembre 2010

Cadavres

Des fois, c'est bon quand c'est sale. Cadavres est un film sale, mais Cadavres est un bon film.

Visuellement, ça se rapproche de Delicatessen. Avec l'inclusion des cochons, ça frôle l'hommage, on voit clairement l'influence. Dans les personnages aussi, caricaturés à fond (mais toujours très justes) on voit un rapprochement.

Mais ça s'arrête là, l'histoire de Guichard n'a rien à voir avec le film de Jeunet et Caro. Érik Canuel nous plonge dans un monde complètement absurde mais soutenu d'une constance le rendant crédible pour celui qui accepte d'embarquer dans le voyage.

Pas mal de meurtres, un peu de drogue, mais surtout, une relation familiale étrange. C'est weird, sale mais beau, drôle et différent. Ça fait du bien d'aller ailleurs des fois, c'est rafraîchissant.  C'est le genre de film que t'aimes ou t'aimes pas.

8.5/10

Cadavres (2009)
Réalisation : Érik Canuel
Scénario : Benoît Guichard (adaptation d'un roman de François Barcelo)
Avec Patrick Huard, Julie LeBreton, Sylvie Boucher, Christian Bégin, Patrice Robitaille et Gilles Renaud.
IMDB

11 décembre 2010

Across the Universe

Je suis habituellement assez "open" dans les folies. Ça ne me dérange pas de montrer mes fesses quand l'occasion se présente, ni même de décorer un sapin de noël avec du spaghetti cuit. Vous voyez l'genre.

Mais il y a une folie dans laquelle j'ai pas mal de difficulté à embarquer, c'est la comédie musicale. Pas comme Moulin Rouge où l'ambiance était propice au genre, mais plus comme celle de High School Musical (que je juge sans avoir vu, je l'avoue) ou Across the Universe où sortant de nul part, des hommes en veston/cravate se mettent à faire une chorégraphie pour deux amoureux qui se chantent la pomme. Là, je décroche, c'est plus qu'absurde, c'est ridicule. Ça a beau être des chansons des Beatles, ça ne marche pas plus pour moi.

Quand en plus on force certaines paroles à devenir des parties de dialogues, là je dit "non, touche pas à ça c'est caca" ! Le gars s'appelle Jude, la fille Lucy, on sait ce qui s'en vient...

Bien sûr que je l'ai vu l'effort d'apporter au scénario la même évolution stylistique et musicale que celle des Beatles à travers les années. Mais ce n'était pas assez pour me faire apprécier le film.

J'ai ben de la difficulté à mettre une note au film parce que c'est le style que je n'aime pas. Ce n'est donc pas évident de savoir si, dans le style, c'est un bon film. Mais je me souviens d'avoir apprécié Moulin Rouge, donc...

5.5 / 10

Across the Universe (2007)
Réalisation : Julie Taymor
Scénario : Dick Clement, Ian La Frenais, Julie Taymor
Avec Evan Rachel Wood, Jim Sturgess, Joe Anderson
IMDB

10 décembre 2010

Watchmen

J'ai, quelque part dans une boîte de souvenirs et de trucs inutiles que l'on garde "au cas", une dizaine de "comic books". Rien pour faire de moi un fan fini du style, mais assez pour qu'une personne qui découvre cette presque collection comprenne qu'un jour je m'y suis intéressé, soit réellement, soit parce que c'était cool de le faire (2e option). Ça doit être un peu pour ça que j'ai simplement aimé Watchmen, sans trouver que c'était un super bon film. Selon mon humble avis, le film a été conçu pour vraiment plaire au fan de la série, contrairement aux Hulk, Iron Man et autres qui ont été pensés pour plaire à un public plus large.

Premièrement, c'est un film de trois heures. Un délice pour les fans, mais peut-être un brin long pour les simples amateurs. Aussi, ceux qui, comme moi, n'ont aucune idée de l'histoire seront peut-être (sûrement) perdus avec les personnages principaux. On se démêle, mais ça prend un p'tit bout.

Faut par contre admettre que la réalisation est magnifique, les images sont éblouissantes. Ça vaut la peine de l'écouter en HD si c'est possible. Je ne sais pas combien d'heures voire de mois de travail ça a pris pour fignoler ce film, mais bravo, ça donne un beau résultat ! Faut dire que le réalisateur (Zack Snyder) avait pas mal fait ses preuves trois ans plus tôt avec 300. Il a même pensé à gâter les cinéphiles avertis, ceux qui regardent toujours les affiches, les pancartes et les journaux des films espérant trouver une signification sans autres importances que celle de faire plaisir à ceux qui les trouvent. Comme cette affiche de magasin, à la fin du film, où il est inscrit "Cohen's Jewellery" faisant référence à Leonard Cohen que l'on entend chanter la version originale (la sienne quoi) de Hallelujah lors d'une précédente scène de baise. Ce n'est pas important de le voir, mais c'est plaisant et ça montre le soucis du détail.

8/10

Watchmen (2009)
Réalisation : Zack Snyder
Scénario : David Hayter, Alex Tse / Dave Gibbons (illustrateur de la BD) et Alan Moore (BD)
Avec Jackie Earle Haley, Patrick Wilson, Malin Akerman, Billy Crudup et Matthew Goode
IMDB

*****
Le vrai défi commence demain. Jusqu'à date, écouter un film par jour était assez facile. Mais là, les soupers et partys de noël arrivent. Il n'y a pas de défi sans obstacles qu'ils disent ! Je devrai me lever plus tôt, et je me lève déjà pas mal tôt à mon goût !! Certaines personnes m'ont dit de prendre de l'avance, d'en écouter deux et d'en avoir un en banque pour le lendemain, mais je trouve que c'est tricher. Le but est d'écouter un film par jour et non pas de parler d'un film par jour. Soyons "legit" et faisons des efforts !

9 décembre 2010

I'm Still Here

Bon, c'est certain que j'ai écouté le film quelques mois après les révélations qui confirmaient que le documentaire était en fait un canular, un "mockumentary". Je pense que tout le monde s'en doutait dès le départ anyway.

Le film nous montre bien la talent de Phoenix, mais j'ai de la difficulté à voir autre chose. En entrevue au Late show, Phoenix affirme que lui et Casey Affleck voulaient explorer le monde relationnel des vedettes envers les médias ou de quoi du genre : explication floue, résultat flou. Le film, en ce sens, n'explore qu'une vision de cette relation, soit celle d'un acteur en mode "je deviens un déchet et je vous emmerde tous autant que vous êtes". Quoi que selon certains journalistes, la deuxième partie de la phrase est souvent la réalité dans le cas de Phoenix... mais ça frôle le potin, revenons dans le droit chemin.

Dans I'm Still Here, on voit Joaquin Phoenix prendre la drogue, prendre du poid, se faire littéralement chier au visage et vomir. Qu'est-ce que ça m'apporte ? Réponse : pas grand chose. Pourtant, tout le concept publicitaire entourant la sortie du film me plaisait bien ; la sortie de Phoenix annonçant sa retraite en tant qu'acteur, l'entrevue de merde au Late show, les spectacles de hip hop, etc. Mais ça a fouerré et j'ai de la difficulté à trouver l'instant exact où c'est arrivé. C'est comme si quelqu'un me racontait une histoire un peu crédible, grosse mise en place, j'hésite à y croire mais j'embarque. Il finit son histoire et sans me laisser le temps d'encaisser il me crie "C'PAS VRAI, C'TUNE FARCE !!!" C'est un peu ça qui est arrivé avec les révélations de Affleck et Phoenix lors de la sortie du film, ils ne nous ont pas laissé le temps d'y croire vraiment. Peut-être avaient-ils peur que ça arrive ?

Bref, c'est un film égoïste qui n'a pas été fait en pensant aux spectateurx mais pour le simple plaisir expérimental de ses deux concepteurs.

5.5/10

I'm Still Here (2010)
Réalisation : Casey Affleck
Scénario : Casey Affleck, Joaquin Phoenix
Avec Joaquin Phoenix et pleins d'autres personnes.
IMDB

8 décembre 2010

The Joneses

C'est sorti en 2009 et c'est passé dans l'beurre, avec raison. Pourtant l'idée de base est forte et originale (et forte originale). Une fausse famille parfaite (les Jones) débarque dans un quartier de riches dans le but d'épater les voisins au point qu'ils en viennent à vouloir le même parfum, la même voiture, la même vie quoi !

- Oh wow, bon swing de golf !
- Avec mon nouveau Nike Titanium, j'en rate pas une !
- Montre-moi donc ça... 

En gros ça se résume à ça...malheureusement. L'idée (pourtant pleine de matière) n'est pas exploitée à fond. On l'enrobe d'une amourette prévisible entre la fausse mère et le faux père, de hauts et de bas aux 30 minutes et voilà l'travail !

En résumant l'histoire à mon ami (Tim, je parle de toi là), sans lui dire qu'il s'agissait d'un film, il m'a demandé si c'était un sitcom. C'est vrai que le concept aurait été vraiment mieux exploité via une série télé de plusieurs heures. Tout l'aspect du faux, de la relation ambiguë à l'intérieur de la fausse famille, la dépression du voisinage... Bref tout aurait pu être mieux développé en série.

J'ai l'impression que le film me montrait une bonne idée seulement. Le concept méritait un bien meilleur scénario.

6.5 / 10

The Joneses (2009)
Réalisation : Derrick Borte
Scénario : Derrick Borte, Randy T. Dinzler
Avec David Duchovny, Demi Moore, Amber Heard et Ben Hollingsworth
IMDB

*****

En passant, j'ai trouvé comment augmenter le son des vidéos sur le iPod Touch. Donc pour ceux que ça intéresse, voici comment. Dans iTunes, cliquez droit sur le vidéo en question et choisissez "Obtenir les informations", allez dans "Option" et augmentez le volume à +100%. Et Voilà ! Vous ne pouvez pas faire cet ajustement si vous utilisez VLC Media Player pour iPad ou iPhone...

7 décembre 2010

25th Hour

Je pense que ce n'est pas un secret, je suis un fan d'Edward Norton, depuis American History X, depuis Fight Club. Yé ben bon !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de 25th Hour, je n'avais simplement pas d'attente en fait. C'est un autre film qui provient d'un roman, ça s'annonçait bien. Il est lent par contre. Rien à voir avec les films inspirés d'un roman au montage rapide et narration. Dans celui-là, tout est dans le dialogue qui peut à l'occasion sembler inutile, mais qui sert selon moi à définir les personnages. Oui on pourrait parfois s'en passer, ce n'est pas nécessaire au déroulement de l'histoire, mais ça solidifie les personnages.

Bien aimer aussi la signification du titre, la 25ème heure. C'est subtil, c'est à la fin pis c'est beau (cinématographiquement parlant). Vu que c'est à la fin, je n'en dis pas plus.

Faut savoir que c'est un film d'introspection, un homme qui réévalue sa vie, ses choix et ce dans les 24 heures qui lui restent avant d'aller en prison pour sept ans. C'est pas mal la raison qui fait que c'est un film lent, un film de dialogues. Ce n'est pas lent parce que c'est plate, c'est lent parce que c'est ça le film. Mais étrangement, et paradoxalement, ce film de 2h14 (2h02 plus générique) a paru moins long que bien des films plus courts que j'ai écouté dans ma vie. Et là je ne parle pas juste des films tchèques en noir et blanc qui parlent de la vie d'une fleur pendant la première guerre mondiale (j'invente là, quoi que j'ai déjà vu semblable). Vous allez me dire que 2h14 ce n'est pas si long si on compare aux Lord of the Ring special edition director's cut super 3000, mais passez 2 heures avec votre blonde (ou chum) à remettre en question votre couple, vous allez voir que ça peut être pas pire long ! Bon je m'éloigne...

8/10

25th Hour (2002)
Réalisation : Spike Lee
Scénario : David Benioff (tiré de son propre roman)
Avec Edward Norton, Philip Seymor Hoffman, Barry Pepper et Rosario Dawson
IMDB

6 décembre 2010

The Invention of Lying

Ça s'enlignait pour être un 9, ça a fini en 8. Ben oui, je commence par la fin, j'fais c'que j'veux !

La bande-annonce m'annonçait (!) un film surréaliste basé sur l'absurdité et j'avoue que j'ai un penchant pour ce style. Ça commençait d'ailleurs très bien avec la narration (sound check) par dessus les "credits" de l'intro.

Mais plus le film avançait, plus l'histoire se centralisait sur la morale classique du film d'amour soit le "c'est pas juste l'apparence qui compte bla bla bla...". La bonne chose c'est que le contenant est resté absurde.

J'ai quand même apprécié le film, l'idée est plus qu'excellente et elle amène des bons moments. Oui il y a la morale de l'apparence, mais elle est partagée avec celle qui nous rappelle que parfois, un p'tit mensonge ne fait pas de tort, et peut même apporter le bonheur. Le mensonge n'est pas qu'une chose mauvaise et Ricky Gervais nous en fait part de belle façon.

8/10

The Invention of Lying (2009)
Réalisation : Ricky Gervais, Matthew Robinson
Scénario : Ricky Gervais, Matthew Robinson
Avec Ricky Gervais, Jennifer Garner, Rob Lowe et Jonah Hill
IMDB

5 décembre 2010

Cabotins

Premier film québécois, pas que j'aime pas ça, au contraire. Mais disons que le ratio films québécois/films américains m'oblige à faire du rattrapage dans la deuxième catégorie.

Je vois Cabotins comme un film hommage. Un hommage au théâtre de variété (ou d'été) et à ses hommes : Gilles Latulipe, qui d'ailleurs nous offre un caméo du style 2 jokes 3 mouvements et Olivier Guimond dont on reprend presque trop la "chorégraphie" du gars soul qui monte l'escalier. Une fois de plus et ma blonde aurait eu droit à un (autre) commentaire de ma part. Ce n'est pas un mauvais film, mais plutôt un film léger comme ceux qui s'écoutent bien un après-midi de fin de semaine.

 Mise à part l'interprétation douteuse de Louis Morissette qui m'a pas mal agacé, le casting est fort. Le petit accent français international choisi par Yves Jacques me laisse encore un petit goût amer dans la bouche (tsé comme la pelure de banane, comme farineux un peu) mais c'est tout. Rémy Girard toujours aussi excellent.

7.4/10 (je me sens frivole)

Cabotins (2010)
Réalisation : Alain Desrochers
Scénario : Ian Lauzon
Avec Rémy Girard, Pierre-François Legendre, Gaston Lepage, Gilles Renaud, Marie-Ève Milot, Dorothé Berryman, Yves Jacques, Guy Nadon et Louis Morissette.
IMDB

4 décembre 2010

The Last House on the Left

Samedi avant-midi, il neige et la musique de noël joue au DIX30. Un moment parfait pour écouter un film d'horreur en amoureux. Je ne suis pas un fanatique de l'horreur, mais c'est enregistré sur le ENPHD depuis des semaines, c'était donc inévitable !

Bon je ne sais pas si c'est le même perdu qui écrit la météo et le genre des films sur illico, mais putain, il neige pas et ce n'était pas un film d'horreur.

Après 36 minutes, toujours pas d'horreur. De l'action, du suspense et du meurtre oui, mais pas d'horreur. J'ai dit à ma blonde "bon ça fait 36 minutes, la première demi-heure est passée, l'horreur va arriver". Ben pour moi elle a pogné pas mal de construction sur le pont parce qu'elle ne s'est jamais pointée. Curieux, je suis allé voir sur IMDB et eux classent ce film dans la section crime/suspense/drame, et c'est plus juste ! C'est évident que si on se fie à la pochette, au nom du film et à son premier scénariste Wes Craven, on a le droit de s'attendre à un film d'horreur, surtout quand, en plus, illico le classe comme tel.

The Last House on the Left est, en effet, plutôt un suspense (pas le meilleur) où l'on nous met mal à l'aise avec des gros-plans de poitrines de p'tites filles de 17 ans, mais qui ont l'air de 15. Ok le film tourne autour de ça un peu, mais reste que c'est un brin bizarre.

6.5/10 (pour un film de suspense et non d'horreur)

The Last House on the Left (2009)
Réalisation : Dennis Iliadis
Scénario : Adam Alleca, Carl Ellsworth et Wes Craven
Avec Tony Goldwyn, Monica Potter, Sara Paxton et Garret Dillahunt
IMDB

3 décembre 2010

Machete

Deux minutes que le film est commencé et déjà au moins 5 têtes de tranchées et des litres de sang qui peinturent les murs. Du Rodriguez en pleine forme nous est promis !

Dans le style gore/action, Machete arrache tout ! En plus on y voit Steven Seagal jouer de l'épée, Lindsay Lohan défoncée à en vomir (et à poil, faut quand même préciser) et Cheech Marin offrir des pétards gros comme des cigares. Dans le style "on vous stéréotype la chose à fond", Rodriguez y va jusqu'au bout ! Et on aime ça (on inclus la personne qui écrit).

Je sais pas comment il fait exactement (et si je le savais, je ne serais pas là à écrire sur ce blog), mais Rogriguez sait comment doser parfaitement son exagération. Ça pourrait facilement être ridicule. En fait, ce l'est, mais c'est bon ! Un weedeater en machete, moi j'achète ! (prendre note que mes slogans ne sont pas à vendre)

8.5/10

Machete (2010)
Réalisation : Robert Rodriguez, Ethan Maniquis
Scénario : Robert Rodriguez, Alvaro Rodriguez
Avec Danny Trejo, Robert De Niro, Jessica Alba, Michelle Rodriguez, et bien d'autres !
IMDB

2 décembre 2010

Talladega Nights: The Ballad of Ricky Bobby

Avant de commencer, ou pour commencer (choisissez), je dois dire que je suis une pute. Les puritains utiliseront le terme "ouvert d'esprit", mais pas moi. Je suis capable d'aimer pas mal n'importe quoi, dans tous les domaines, tant que le produit est de qualité conformément à ce qu'il représente. J'veux dire, je suis capable d'apprécier un trio BigMac, à moins que le pain soit mouillé, que la boulette soit sèche et que la sauce déborde avant même la première bouchée.

C'est un peu ça Talladega Nights, un mauvais trio BigMac. On connait la recette, c'est la même que Step Brothers ou même A Night at Roxbury, mais elle est ratée. Des jokes clichées d'Américain PFK/Dominos, de Français fif et de "mes totons sont plus beaux que les tiens". Petite note pour Sacha Baron Cohen qui interprète le Français fif...t'es pas Français. Je comprends que tu as fais un film avec un personnage à accent, mais t'es pas Français, fac joue pas un Français, c'est pas crédible. Je copie/collerai le message à Rachid Badouri quand je parlerai de l'Appât qui s'en vient...

5/10 
5.5/10 (pour faire plaisir à Tito)

Talladega Nights: The Ballad of Ricky Bobby (2006)
Réalisation : Adam McKay
Scénario : Will Ferrell, Adam McKay
Avec Will Ferrell, John C. Reilly et Sacha Baron Cohen.
IMDB

1 décembre 2010

A Serious Man

Deuxième "date" avec une production Coen. J'ai tenté ma chance, je me suis dis qu'après avoir passé un deux heures à jaser la veille, peut-être que j'allais passer à l'action aujourd'hui. Un gars s'essaye ! J'avoue que ça a avancé, mais pas jusqu'au bout. Disons qu'on a frenché. C'est bien frencher quand même, c'est mieux que jaser.

Plus coloré que l'autre (littéralement et métaphoriquement), A Serious Man se rapproche plus de ce que je connais des frères Coen (The Big Lebowski, Burn After Reading). Il y aurait une certaine analyse a faire, mais je n'ai pas le temps d'explorer. Mon but c'est d'écouter des films, pas ne plus avoir de vie, je n'suis plus à l'université pour passer mes soirées dans les vapes à décortiquer un film comme un poulet acheté cuit chez IGA.

7.5/10 (j'ai juste frenché, j'ai pas touché, touché c'est 8)

A Serious Man (2009)
Réalisation: Ethan Coen & Joel Coen
Scénario : Joel Coen & Ethan Coen
Avec Michael Stuhlbarg, Richard Kindn et Aaron Wolff
IMDB

30 novembre 2010

The Man Who Wasn't There

C'est difficile pour moi de savoir si j'aime les films des frères Coen. The Man Who Wasn't There m'a fait penser à une chanson de Leonard Cohen (je me permets de faire la comparaison avec le peu que je connais de l'œuvre de Cohen) : lent, monotone (et monochrome), mais avec pleins de belles choses.

Je crois que c'est un film qu'il faut déguster en sachant qu'éventuellement il va y avoir un dessert. Dans un couple, The man who wasn't there est la discussion, mais si on passe son temps à discuter sans prendre le temps de baiser ça ne fonctionne pas ! Mais c'était une très bonne discussion !

Finalement, ce film je l'ai apprécié, mais rarement je vais dire : "Chérie, à soir on jase tu ?" Sauf que si je le croise en zappant, je ne me défilerai jamais !

7 / 10

The Man Who Wasn't There (2001)
Réalisation : Joel Coen
Scénario : Jeol Coen & Ethan Coen
Avec : Billy Bob Thornton, Frances McDormand, Michael Badalucco et James Gandolfini
IMDB

29 novembre 2010

Juno

Je le call tout de suite, ce sera mon premier 9.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne m'attendais pas à ça du tout. Je m'imaginais un film plus sombre un peu, peu être à cause de la façon dont on me l'avait raconté.

Dès le début, dès la première image j'ai su que j'allais aimer le film. Juno qui se cale du Sunny D en regardant un vieux fauteuil, belle photographie. Le générique d'intro qui a suivi m'a confirmé que j'allais passé un bon moment avec son animation et sa musique folk. 

Un film humain, de la trempe de Little miss sunshine que j'avais plus qu'adoré. Les personnages sont forts, Ellen Page parfaite et Micheal Cera dosé à point.

Juno est un cours de dialogues 101. Sacrez vos livres de théorie dans l'foyer pis écoutez Juno. Les répliques sont savoureuses et refraîchissantes.Dès qu'on sent venir un cliché, on nous amène ailleurs.

Vraiment mon genre de film que je vais assurément réécouter dans un an, ou quand j'aurai le temps !

9/10 (parce que je suis trop fatigué pour un 9.5)


Juno (2007)
Réalisation : Jason Reitman (Up in the air, Thank you for smoking, The office) je peux maintenant affirmer que j'aime Jason Reitman.
Scénario : Diablo Cody
Avec Ellen Page, Micheal Cera, Jason Bateman, Jennifer Garner et l'excellent J.K. Simmons
IMDB

28 novembre 2010

The Rules of Attraction

Ça été vendu ici sous l'image d'un film de fille (voir poster), mais c'est pas ça du tout (voir l'autre poster). D'la drogue, du sexe et de la narration, parce que oui ça vient d'un roman, celui de Bret Easton Ellis qui a aussi écrit American Psycho. C'est un film qui serait sûrement devenu un de mes films favoris si je l'avais écouté à 20 ans, en 2002 à sa sortie. Un autre beau travail de Roger Avary.

8/10 (By the way j'ai aucun barème pour les cotes, dépend comment je feel)




The Rules of Attraction (2002)
Réalisation : Roger Avary
Scénario : Roger Avary (basé sur le roman de Bret Easton Ellis)
 Avec James Van Der Beek, Ian Somerhalder, Shannyn Sossamon et Jessica Biel
IMDB

27 novembre 2010

Up in the Air

J'aime les films qui proviennent d'un roman, ça a de la substance et de la narration. Fear & Loathing, Thank You for Smoking, etc. Il y a de belles choses dans Up in the Air. Et surtout, tout n'arrive pas soudainement parce que ça doit arriver pour que le film avance. C'est bien ficelé. La seule chose est que je n'ai pas embarqué comme je l'aurais voulu, ça rejoint sûrement un public un peu plus vieux, celui qui peut se permettre de regretter. Pas encore rendu là.

8.5/10

Up in the Air (2009)
Réalisation : Jason Reitman
Scénarisation : Jason Reitman, Sheldon Turner (basé sur le roman de Walter Kirn)
Avec Georges Clooney, Vera Farmiga et Anna Kendrick
IMDB

26 novembre 2010

Hulk / The incredible Hulk

Eh boy... par où commencer ?

Bon, j'y suis allé dans le gros film gras pop corn extra beurre, liqueur et nachos pour une raison simple. Je veux écouter le deuxième pour faire de l'espace sur mon ENPHD pour que ma blonde puisse enregistrer des Grey's Anatomy. Mais avant d'écouter The incredible Hulk, je devais écouter Hulk. Ceci dit...

Commençons par les deux bons points soit Jennifer Connelly et Nick Nolte. Jennifer Connelly (une version propre de Megan Fox) est toujours aussi agréable à regarder. Depuis le moment où je l'ai vu à poil dans Requiem for a dream je sais pas, j'ai comme un "crush". Et Nick Nolte vaut la peine si ce n'est que pour son monologue de la fin qui donne envie de le voir au théâtre.

Mais assez de bons commentaires, ce film n'en vaut pas autant. Je comprends que le film vient d'un personnage de BD, ok. Mais là chum, tu fais un film, décroche. Les effets spéciaux sont ridicules, les transitions ont été faites en vitesse sur un coin de table, les flashbacks sont omniprésents et franchement gossants et les insertions d'images sur images semblent être une idée géniale de ton gars qui hésite encore à se raser la moustache pour la première fois. Eric Bana fait un peu pitié et je crois même l'avoir entendu dire : "je suis tellement mal dirigé que je ne passerais même pas les auditions pour jouer dans Virginie". Bref c'est pas super bon. Ah oui, et le film fini sur une image de ce que j'ai cru être un gros plan d'un brocoli. Ça en dit pas mal.

Si ce n'était pas d'Edward Norton, j'effacerais sans remord l'autre Hulk de mon ENPHD.

4/10 (deux points chaque pour Connelly et Nolte)

Hulk (2003)
Réalisation : Ang Lee
Scénario : Stan Lee
Avec Eric Bana, Jennifer Connelly, Sam Elliot et Nick Nolte
IMDB
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C'est congé, je me suis gâté.

Comme je l'espérais, The incredible Hulk surclasse le premier. On repart à zéro, le premier n'a pratiquement jamais existé. D'ailleurs ce n'est pas Hulk 2, on met ça clair dès le départ avec le titre.

On apprend des ses erreurs ça d'l'air, Marvel le prouve içi. Tout est mieux, même le caméo de Lou Ferrigno est meilleur. Marvel n'avait pas le choix, avec ce qui s'en vient (The Avengers) ils se devaient de faire de quoi de mieux que le caca en feu sur le pas de la porte de 2003. Bien repris champion ! Dès le générique d'ouverture on remarque l'amélioration et on nous donne le droit de s'attendre à un film moins bébelle, plus actuel, mieux fignolé.


Trois petits bémols. Premièrement, pas certain de la bébitte que devient Tim Roth à la fin. Un peu trop Godzilla à mon goût. C'est peut-être un clin d'oeil, quand même un gros bof. Deuxièmement, est-ce que le cerveau de Hulk diminue quand il vire au vert ? Ou est-ce qu'il perd la faculté de parler quand ses bras deviennent gros comme les cuisses d'Oprah ? En tout cas, tant qu'à parler comme un déficient, aussi bien ne pas parler du tout. Et finalement, quand tu as vidé un bonne dizaine de M4 sur de quoi et que ça ne fait rien, pourquoi est-ce que tu continues ? C'est beau, on l'a vu le bel effet des balles qui rebondissent sur la peau, ben ben beau. Là slack un peu pis utilise autre chose, tu vois ben que ça fonctionne pas. ÇA M'FÂCHE !!

7.5/10

The incredible Hulk (2008)
Réalisation : Louis Leterrier
Scénario : Zak Penn
Avec : Edward Norton, Tim Roth, Liv Tyler, William Hurt. (comme c'est marqué dans l'image là)
IMDB

25 novembre 2010

OSS 117 : Rio ne répond plus

Pas beaucoup de temps, je serai bref...

Bon film, égal au premier.

8/10

OSS 117 : Rio ne répond plus (2009)
Réalisation : Michel Havanavicius
Scénario : Jean-François Halin (basé sur le roman "OSS 117" de Jean Bruce)
Avec Jean Dujardin et Louise Monot
IMDB

24 novembre 2010

OSS 117: Le Caire, nid d'espions

Ah pis au yâble la procrastination ! Tant qu'à faire de quoi ...

Première remarque, le transport en commun n'est pas l'endroit parfait pour écouter un film sur un iPod, le bruit ambiant m'a obligé à coller mes écouteurs sur mes oreilles pour tout entendre. Je devrai trouver un moyen plus efficace  !

Bon film qui m'a valu quelques fous rires difficilement contrôlables dans l'autobus. Jean Dujardin est excellent et il a un tel sens du timing ! Tellement aimé que je vais me taper "Rio ne répond plus" demain. C'est un film pour divertir et faire rire, ça ma diverti et j'ai ri.

8/10 

OSS 117: Le Caire, nid d'espions (2006)
Réalisation : Michel Havanavicius
Scénario : Jean-François Halin (basé sur le roman "OSS 117" de Jean Bruce)
Avec : Jean Dujardin & Bérénice Bejo