11 décembre 2010

Across the Universe

Je suis habituellement assez "open" dans les folies. Ça ne me dérange pas de montrer mes fesses quand l'occasion se présente, ni même de décorer un sapin de noël avec du spaghetti cuit. Vous voyez l'genre.

Mais il y a une folie dans laquelle j'ai pas mal de difficulté à embarquer, c'est la comédie musicale. Pas comme Moulin Rouge où l'ambiance était propice au genre, mais plus comme celle de High School Musical (que je juge sans avoir vu, je l'avoue) ou Across the Universe où sortant de nul part, des hommes en veston/cravate se mettent à faire une chorégraphie pour deux amoureux qui se chantent la pomme. Là, je décroche, c'est plus qu'absurde, c'est ridicule. Ça a beau être des chansons des Beatles, ça ne marche pas plus pour moi.

Quand en plus on force certaines paroles à devenir des parties de dialogues, là je dit "non, touche pas à ça c'est caca" ! Le gars s'appelle Jude, la fille Lucy, on sait ce qui s'en vient...

Bien sûr que je l'ai vu l'effort d'apporter au scénario la même évolution stylistique et musicale que celle des Beatles à travers les années. Mais ce n'était pas assez pour me faire apprécier le film.

J'ai ben de la difficulté à mettre une note au film parce que c'est le style que je n'aime pas. Ce n'est donc pas évident de savoir si, dans le style, c'est un bon film. Mais je me souviens d'avoir apprécié Moulin Rouge, donc...

5.5 / 10

Across the Universe (2007)
Réalisation : Julie Taymor
Scénario : Dick Clement, Ian La Frenais, Julie Taymor
Avec Evan Rachel Wood, Jim Sturgess, Joe Anderson
IMDB

10 décembre 2010

Watchmen

J'ai, quelque part dans une boîte de souvenirs et de trucs inutiles que l'on garde "au cas", une dizaine de "comic books". Rien pour faire de moi un fan fini du style, mais assez pour qu'une personne qui découvre cette presque collection comprenne qu'un jour je m'y suis intéressé, soit réellement, soit parce que c'était cool de le faire (2e option). Ça doit être un peu pour ça que j'ai simplement aimé Watchmen, sans trouver que c'était un super bon film. Selon mon humble avis, le film a été conçu pour vraiment plaire au fan de la série, contrairement aux Hulk, Iron Man et autres qui ont été pensés pour plaire à un public plus large.

Premièrement, c'est un film de trois heures. Un délice pour les fans, mais peut-être un brin long pour les simples amateurs. Aussi, ceux qui, comme moi, n'ont aucune idée de l'histoire seront peut-être (sûrement) perdus avec les personnages principaux. On se démêle, mais ça prend un p'tit bout.

Faut par contre admettre que la réalisation est magnifique, les images sont éblouissantes. Ça vaut la peine de l'écouter en HD si c'est possible. Je ne sais pas combien d'heures voire de mois de travail ça a pris pour fignoler ce film, mais bravo, ça donne un beau résultat ! Faut dire que le réalisateur (Zack Snyder) avait pas mal fait ses preuves trois ans plus tôt avec 300. Il a même pensé à gâter les cinéphiles avertis, ceux qui regardent toujours les affiches, les pancartes et les journaux des films espérant trouver une signification sans autres importances que celle de faire plaisir à ceux qui les trouvent. Comme cette affiche de magasin, à la fin du film, où il est inscrit "Cohen's Jewellery" faisant référence à Leonard Cohen que l'on entend chanter la version originale (la sienne quoi) de Hallelujah lors d'une précédente scène de baise. Ce n'est pas important de le voir, mais c'est plaisant et ça montre le soucis du détail.

8/10

Watchmen (2009)
Réalisation : Zack Snyder
Scénario : David Hayter, Alex Tse / Dave Gibbons (illustrateur de la BD) et Alan Moore (BD)
Avec Jackie Earle Haley, Patrick Wilson, Malin Akerman, Billy Crudup et Matthew Goode
IMDB

*****
Le vrai défi commence demain. Jusqu'à date, écouter un film par jour était assez facile. Mais là, les soupers et partys de noël arrivent. Il n'y a pas de défi sans obstacles qu'ils disent ! Je devrai me lever plus tôt, et je me lève déjà pas mal tôt à mon goût !! Certaines personnes m'ont dit de prendre de l'avance, d'en écouter deux et d'en avoir un en banque pour le lendemain, mais je trouve que c'est tricher. Le but est d'écouter un film par jour et non pas de parler d'un film par jour. Soyons "legit" et faisons des efforts !

9 décembre 2010

I'm Still Here

Bon, c'est certain que j'ai écouté le film quelques mois après les révélations qui confirmaient que le documentaire était en fait un canular, un "mockumentary". Je pense que tout le monde s'en doutait dès le départ anyway.

Le film nous montre bien la talent de Phoenix, mais j'ai de la difficulté à voir autre chose. En entrevue au Late show, Phoenix affirme que lui et Casey Affleck voulaient explorer le monde relationnel des vedettes envers les médias ou de quoi du genre : explication floue, résultat flou. Le film, en ce sens, n'explore qu'une vision de cette relation, soit celle d'un acteur en mode "je deviens un déchet et je vous emmerde tous autant que vous êtes". Quoi que selon certains journalistes, la deuxième partie de la phrase est souvent la réalité dans le cas de Phoenix... mais ça frôle le potin, revenons dans le droit chemin.

Dans I'm Still Here, on voit Joaquin Phoenix prendre la drogue, prendre du poid, se faire littéralement chier au visage et vomir. Qu'est-ce que ça m'apporte ? Réponse : pas grand chose. Pourtant, tout le concept publicitaire entourant la sortie du film me plaisait bien ; la sortie de Phoenix annonçant sa retraite en tant qu'acteur, l'entrevue de merde au Late show, les spectacles de hip hop, etc. Mais ça a fouerré et j'ai de la difficulté à trouver l'instant exact où c'est arrivé. C'est comme si quelqu'un me racontait une histoire un peu crédible, grosse mise en place, j'hésite à y croire mais j'embarque. Il finit son histoire et sans me laisser le temps d'encaisser il me crie "C'PAS VRAI, C'TUNE FARCE !!!" C'est un peu ça qui est arrivé avec les révélations de Affleck et Phoenix lors de la sortie du film, ils ne nous ont pas laissé le temps d'y croire vraiment. Peut-être avaient-ils peur que ça arrive ?

Bref, c'est un film égoïste qui n'a pas été fait en pensant aux spectateurx mais pour le simple plaisir expérimental de ses deux concepteurs.

5.5/10

I'm Still Here (2010)
Réalisation : Casey Affleck
Scénario : Casey Affleck, Joaquin Phoenix
Avec Joaquin Phoenix et pleins d'autres personnes.
IMDB

8 décembre 2010

The Joneses

C'est sorti en 2009 et c'est passé dans l'beurre, avec raison. Pourtant l'idée de base est forte et originale (et forte originale). Une fausse famille parfaite (les Jones) débarque dans un quartier de riches dans le but d'épater les voisins au point qu'ils en viennent à vouloir le même parfum, la même voiture, la même vie quoi !

- Oh wow, bon swing de golf !
- Avec mon nouveau Nike Titanium, j'en rate pas une !
- Montre-moi donc ça... 

En gros ça se résume à ça...malheureusement. L'idée (pourtant pleine de matière) n'est pas exploitée à fond. On l'enrobe d'une amourette prévisible entre la fausse mère et le faux père, de hauts et de bas aux 30 minutes et voilà l'travail !

En résumant l'histoire à mon ami (Tim, je parle de toi là), sans lui dire qu'il s'agissait d'un film, il m'a demandé si c'était un sitcom. C'est vrai que le concept aurait été vraiment mieux exploité via une série télé de plusieurs heures. Tout l'aspect du faux, de la relation ambiguë à l'intérieur de la fausse famille, la dépression du voisinage... Bref tout aurait pu être mieux développé en série.

J'ai l'impression que le film me montrait une bonne idée seulement. Le concept méritait un bien meilleur scénario.

6.5 / 10

The Joneses (2009)
Réalisation : Derrick Borte
Scénario : Derrick Borte, Randy T. Dinzler
Avec David Duchovny, Demi Moore, Amber Heard et Ben Hollingsworth
IMDB

*****

En passant, j'ai trouvé comment augmenter le son des vidéos sur le iPod Touch. Donc pour ceux que ça intéresse, voici comment. Dans iTunes, cliquez droit sur le vidéo en question et choisissez "Obtenir les informations", allez dans "Option" et augmentez le volume à +100%. Et Voilà ! Vous ne pouvez pas faire cet ajustement si vous utilisez VLC Media Player pour iPad ou iPhone...

7 décembre 2010

25th Hour

Je pense que ce n'est pas un secret, je suis un fan d'Edward Norton, depuis American History X, depuis Fight Club. Yé ben bon !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de 25th Hour, je n'avais simplement pas d'attente en fait. C'est un autre film qui provient d'un roman, ça s'annonçait bien. Il est lent par contre. Rien à voir avec les films inspirés d'un roman au montage rapide et narration. Dans celui-là, tout est dans le dialogue qui peut à l'occasion sembler inutile, mais qui sert selon moi à définir les personnages. Oui on pourrait parfois s'en passer, ce n'est pas nécessaire au déroulement de l'histoire, mais ça solidifie les personnages.

Bien aimer aussi la signification du titre, la 25ème heure. C'est subtil, c'est à la fin pis c'est beau (cinématographiquement parlant). Vu que c'est à la fin, je n'en dis pas plus.

Faut savoir que c'est un film d'introspection, un homme qui réévalue sa vie, ses choix et ce dans les 24 heures qui lui restent avant d'aller en prison pour sept ans. C'est pas mal la raison qui fait que c'est un film lent, un film de dialogues. Ce n'est pas lent parce que c'est plate, c'est lent parce que c'est ça le film. Mais étrangement, et paradoxalement, ce film de 2h14 (2h02 plus générique) a paru moins long que bien des films plus courts que j'ai écouté dans ma vie. Et là je ne parle pas juste des films tchèques en noir et blanc qui parlent de la vie d'une fleur pendant la première guerre mondiale (j'invente là, quoi que j'ai déjà vu semblable). Vous allez me dire que 2h14 ce n'est pas si long si on compare aux Lord of the Ring special edition director's cut super 3000, mais passez 2 heures avec votre blonde (ou chum) à remettre en question votre couple, vous allez voir que ça peut être pas pire long ! Bon je m'éloigne...

8/10

25th Hour (2002)
Réalisation : Spike Lee
Scénario : David Benioff (tiré de son propre roman)
Avec Edward Norton, Philip Seymor Hoffman, Barry Pepper et Rosario Dawson
IMDB

6 décembre 2010

The Invention of Lying

Ça s'enlignait pour être un 9, ça a fini en 8. Ben oui, je commence par la fin, j'fais c'que j'veux !

La bande-annonce m'annonçait (!) un film surréaliste basé sur l'absurdité et j'avoue que j'ai un penchant pour ce style. Ça commençait d'ailleurs très bien avec la narration (sound check) par dessus les "credits" de l'intro.

Mais plus le film avançait, plus l'histoire se centralisait sur la morale classique du film d'amour soit le "c'est pas juste l'apparence qui compte bla bla bla...". La bonne chose c'est que le contenant est resté absurde.

J'ai quand même apprécié le film, l'idée est plus qu'excellente et elle amène des bons moments. Oui il y a la morale de l'apparence, mais elle est partagée avec celle qui nous rappelle que parfois, un p'tit mensonge ne fait pas de tort, et peut même apporter le bonheur. Le mensonge n'est pas qu'une chose mauvaise et Ricky Gervais nous en fait part de belle façon.

8/10

The Invention of Lying (2009)
Réalisation : Ricky Gervais, Matthew Robinson
Scénario : Ricky Gervais, Matthew Robinson
Avec Ricky Gervais, Jennifer Garner, Rob Lowe et Jonah Hill
IMDB

5 décembre 2010

Cabotins

Premier film québécois, pas que j'aime pas ça, au contraire. Mais disons que le ratio films québécois/films américains m'oblige à faire du rattrapage dans la deuxième catégorie.

Je vois Cabotins comme un film hommage. Un hommage au théâtre de variété (ou d'été) et à ses hommes : Gilles Latulipe, qui d'ailleurs nous offre un caméo du style 2 jokes 3 mouvements et Olivier Guimond dont on reprend presque trop la "chorégraphie" du gars soul qui monte l'escalier. Une fois de plus et ma blonde aurait eu droit à un (autre) commentaire de ma part. Ce n'est pas un mauvais film, mais plutôt un film léger comme ceux qui s'écoutent bien un après-midi de fin de semaine.

 Mise à part l'interprétation douteuse de Louis Morissette qui m'a pas mal agacé, le casting est fort. Le petit accent français international choisi par Yves Jacques me laisse encore un petit goût amer dans la bouche (tsé comme la pelure de banane, comme farineux un peu) mais c'est tout. Rémy Girard toujours aussi excellent.

7.4/10 (je me sens frivole)

Cabotins (2010)
Réalisation : Alain Desrochers
Scénario : Ian Lauzon
Avec Rémy Girard, Pierre-François Legendre, Gaston Lepage, Gilles Renaud, Marie-Ève Milot, Dorothé Berryman, Yves Jacques, Guy Nadon et Louis Morissette.
IMDB