5 février 2011

Public Enemies (2009)

Johnny Depp joue John Dillinger, ennemi publique numéro des années 30 dans un film de 2h30.

Ce n'est pas le film du siècle et c'est en partie (en tout cas selon moi) à cause de la réalisation. J'avais parfois l'impression d'écouter une des reconstitutions des émissions de crimes de canal D. Voir Johnny Depp dans une séquence d'Un tueur si proche, c'est ordinaire.

Je pense aussi que le cantinier de production s'est "dealé" un spécial sur les patates parce que tous les acteurs principaux semblaient en avoir une chaude dans la bouche. Je l'avoue, j'en ai manqué des bouts.

Bref, ce n'était pas le film d'action espéré. Je ne suis pas un fan de Depp ni de Bale (de son prénom Christian) et ce n'est pas avec Public Enemies que je le suis devenu.

6.5/10 (le .5 c'est pour la séquence de la balle qui traverse le visage de Dillinger à la fin)
IMDB


4 février 2011

Sleeper (1973)

Tour du chapeau de Woody Allen ? Pourquoi pas !

Je suis fatigué, donc je vais faire ça court. Je pourrais facilement répéter ce que j'ai écrit dans les deux derniers billets. Donc prenez les bons points d'hier et d'avant hier.

Je n'ai pas le temps de faire de recherche de chronologie, mais il y avait beaucoup trop de passe à la Benny Hill dans le film qui le rendait parfois un peu trop cabotin. Clin d'oeil ? Inspiration ? Hasard ?

J'ai quand même bien ri.

7.5/10
IMDB


3 février 2011

Annie Hall (1977)

Pourquoi attendre 2 mois, j'ai dit que je devrais écouter plus de Woody Allen, donc j'écoute plus de Woody Allen. Annie Hall ayant gagné 4 Oscars, dont celui du meilleur film en 1978, je me disais que c'était un bon choix. Je n'avais pas tort.

Les mêmes thèmes reviennent, c'est correct, je m'y attendais. Encore une fois les dialogues sont succulents. C'est certain qu'il y a beaucoup d'allusions aux juifs, mais bon, ce n'est pas déplaisant pour les non-juifs, c'est juste là. Et ça aussi, c'est du Allen !

Je n'ai pas vraiment déjà étudié Allen, mais je trouve qu'on y retrouve un peu de nouvelle vague dans la réalisation et dans la scénarisation. C'est loin d'être un défaut. Faire différent et bien le faire, je dis oui.

Il y avait encore cette folie, mais moins l'absurdité de Deconstructing Harry, dommage.

Le vrai nom de Woody Allen est Allen Stewart Königsberg. Ouin pis ? Ben c'est ça, rien à dire de plus. Complément d'information pour avoir l'air intelligent au prochain souper de famille.


7.5/10
IMDB


Une partie de la scène de la file d'attente au cinéma.
Il manque le début, mais ça montre quand 
même bien la folie de Woody.

2 février 2011

Deconstructing Harry (1997)

Pour une deuxième fois ce midi, François Morency, lors de son émission sur les ondes de CKOI, parlait du film de Woody Allen dans lequel Robin Williams joue un acteur qui n'est pas focus. Ce film, c'est Deconstructing Harry. Ça avait attiré mon attention la première fois, ça m'a décidé la deuxième fois.

Je croyais à tort que tout le film était centré sur le personnage de Williams, simplement parce que c'était la seule chose que j'avais entendu concernant le film. La vérité est que l'histoire de Mel, acteur qui soudainement devient flou, n'est qu'une des multiples petites histoires que Allen a introduit de belle façon dans son film. De telles histoires absurdes, ça vient me chercher...

Les sujets classiques de Allen reviennent, soit le sexe, la masturbation et l'amour libre. Pas que j'en ai écouté beaucoup, mais je le sais comme on sait qu'il y a du curry dans les mets indiens même si on n'en mange pas chaque semaine. Je me souviens du mockumentaire Zelig (1983) dans lequel Allen jouait l'homme-caméléon qui à la fin faisait semblant d'être un professeur de masturbation ayant peur d'être en retard et affirmant que le groupe allait commencer sans lui.

Je devrais écouter plus de Woody Allen, j'ai bien aimé ça. Une belle absurdité, des dialogues écoeurants. Je vais sûrement me le procurer pour le réécouter l'an prochain.

8.5/10
IMDB

La scène de l'enfer.

1 février 2011

Invasion U.S.A. (1985)

Demande spéciale de Loris et Guillaume, un film de Chuck Norris !

Il y en a plusieurs et ils sont tous mal cotés, alors comment choisir ? Je me suis fié à l'image. Une chemise en jeans ouverte jusqu'au nombril, une mitraillette dans chaque main, du feu en arrière...


CHUCK

NO

RRIS

Je dois admettre que je n'ai pas vu assez de savates à mon goût, il n'y en avait pratiquement pas. Ben des explosions par exemple, c'est clair que tout le budget y est passé. Le gros de l'action arrive pas mal tard, soit à 56 minutes. Oui il y a quelques coups de feu et explosions avant ça, mais c'est à là 56e minute que Chuck défonce une vitrine de centre commerciale avec son pick-up pour tuer les pas fins. ÇA c'est du divertissement !

J'ai particulièrement apprécié l'idée de tuer quelqu'un en lui rentrant un gun dans le culottes pour lui tirer dans les chnolles en lui crachant au visage. Tant qu'à faire de quoi, faisons le comme du monde ! Un autre bon moment de tirage dans les parties dans le vidéo plus bas.

Structurellement parlant, le film est complètement nul. Ça ne suit aucune règle, "Norris style" quoi ! Exemple : le film fini à la seconde où Chuck tue le plus pas fin des pas fins. Bang, générique. Pas de fla fla.

Mais j'avoue que ça donne le goût d'écouter d'autres films du genre (de merde j'entends) parce qu'on y trouve des petits bijoux d'idées qu'on ne pourrait voir ailleurs. Faudrait ben que je me tape Piranha 3D.

3/10 (c'est un compliment pour un film de Norris)


31 janvier 2011

Love Actually (2003)

Ma blonde n'était pas certaine de l'avoir déjà vu, moi j'étais certain que je ne l'avais pas vu. Finalement, il se trouve qu'elle l'avait déjà regardé et que j'avais vu la fin...

Reste que je n'avais pas vu le film au complet, donc c'est correct pour le défi.

C'est un bon film à thème. Ce qui veut dire que celui-ci est exploité à fond et de bonne façon. "À fond" ne signifie pas ici que l'on presse le citron jusqu'à ce qu'il ressemble à un vieux scrotum, mais plutôt qu'on y montre toute les facettes possibles, toutes les variations, mais sans tomber dans la redondance.

C'est toujours agréables de voir qu'il existe encore des scénaristes prêts à faire l'effort de bien ficeler leurs idées pour en faire un film où la relation entre les multiples histoires est fluide.

Faut pas avoir gagné le prix Nobel de déduction pour comprendre que Love Actually est un film sur l'amour. Oui oui, j'vous l'jure ! Mais ce qui est bien c'est que ce n'est justement pas un "film de fille" avec de l'amour en canne. Ok, ça frôle un peu, mais ce n'est pas QUE ça. La preuve, le film commence avec des images de gens qui se retrouvent à l'aéroport et une narration qui parle de l'amour en général. Mais oui, c'est une comédie romantique... j'ai aimé et j'assume.

8/10
IMDB

30 janvier 2011

The Wackness (2008)

Belle affiche !
Un film sans histoire sauf celle personnelle des personnages formant le film. Ça peut être long, comme ça peut être bien. Tout dépend des personnages, de leur relation, de leurs choix, de leurs actions.

Ça se passe en 1994, mais je me demande encore pourquoi. La toile de fond est pratiquement inexistante si ce n'est que c'est l'ère du rap et des cassettes. Ça aurait bien pu se passer en 2005, 1989, 2010. J'imagine que l'année est importante pour l'auteur. Ceci dit, ça ne démoli pas l'histoire non plus. C'est juste que je me suis tellement fait dire souvent que chaque choix d'un scénario est important que je cherche un sens à chaque chose. Parfois, faut juste laisser aller et apprécier. Peut-être aussi que Jonathan Levine voulait donner une couleur différente à son film, d'où le choix de l'année de sortie de Forest Gump.

Tournée en 2008, l'histoire se passe à New-York en 1994. Belle image retouchée à la fin ajoutant les deux tours au décor actuel de la ville.

J'ai bien aimé, le jeu du vieux Ben Kingsley y est pour beaucoup je crois. Je n'étais pas sûr au début, c'est pour ça qu'il faut toujours "tougher" les films. Ça peut toujours bien tourner.

8/10
IMDB