2 mars 2011

Abonnez-vous !

C'est officiel, je slack les normes de mon défi. La manque de temps, de motivation et mes autres projets qui battent de l'aile me forcent à agir ainsi.

Alors pour ceux (les 3 ou 4) qui suivaient assidûment mon blogue, j'ai installé un petit widget qui permet de vous inscrire et ainsi recevoir un avis lorsqu'un nouveau billet sera "posté".

Je prévois toujours me rendre à 365, mais ça prendra plus qu'un an...

Kev

28 février 2011

Les Amours Imaginaires (2010)

Je pense qu'il vaut mieux que j'avertisse tout de suite, je suis très heureux pour Xavier Dolan, pour tout son succès, toute sa reconnaissance. Je commence en disant ça parce que je sais que ce qui va suivre ne va certainement pas le laisser transparaître, peut-être même le contraire. Ouin, j'avoue que c'est comme dire "j'suis pas raciste là, mais...".

Autre avertissement, mon article va sûrement être décousu par ce que je ne sais pas par où commencer tellement j'en ai à dire.

J'ai un gros, gros défaut. J'ai de la difficulté à dissocier l'homme de l'artiste. Donc, Dolan se voit subir le même sort que Christian Bale. Je ne suis pas capable de sentir son attitude, son parlé en français international même quand il dit à sa façon qu'il doit aller chier ses roteux.

J'écrit en écoutant le film (question de pouvoir tout faire) et en ce moment, il y a une autre scène au ralenti, ça doit être la douzième, avec Dalida qui chante pour une xième fois Bang Bang avec sa prononciation accrue du "gue" à la fin de "bang". J'ai l'impression que si le film n'avait pas de scènes au ralenti, il faudrait éviter d'aller aux toilettes au début pour ne pas rater la fin. J'suis d'accord pour une scène, ça fait beau, mais pour 32, ordinaire.

J'ai comme l'impression Dolan vendrait sa mère (ou son corps) pour vivre dans les années ou faire du cinéma de nouvelle vague faisait de toi l'un des plus cool cinéastes à manipuler la caméra. Hypothèse personnelle : ce style a sûrement pesé fort dans la balance du ticket de Cannes. De voir qu'un si jeune réalisateur peut porter cette vieille âme a certainement fait bander plus d'un vieux cinéastes mélancoliques et déprimés de voir la pellicule perdre du gallon devant le numérique.

Autre impression, Dolan a compris la recette classique du film d'auteur popularisée dans les années 60 (plus ou moins 25 ans) et il ne fait que bien la refaire utilisant son scénario comme moule. Ça se voit par ses affiches, ses plans de caméra, ses dialogues qui souvent ont de la difficulté à coller aux personnages et les éléments (décors, accessoires, coiffure et costumes (même s'il y a tentative de justification)) incluent dans ses films. Dolan, c'est le Simple Plan du cinéma.

J'ai déjà entendu Dolan dire qu'il ne faut pas prendre les spectateurs pour des cons en leur offrant tous crus dans le bec. J'suis d'accord. Mais ses images contredisent ses paroles. En faisant un film d'auteur, il croit peut-être être conséquent, mais de faire des belles images d'Artiste et de longs plans dignes de Persona ne suffisent pas pour faire croire que l'on ne prend pas le spectateur pour un être moins intelligent que Xavier Dolan. De mettre sans cesse l'emphase sur un aspect comportant plus d'un degré, pour moi, c'est comme de dire "ok r'garde là, prends l'temps qui faut, je sais que c'est pas facile pour toi de voir plus loin mais t'es capable. Le gars est gai, et il dit qu'il n'aime pas les cerises...tu comprends, tu veux que je rewind pour être certain ?" C'est maintenant connu, Xavier Dolan ne manque pas de prétention, alors comment veux-tu ne pas faire un produit prétentieux ?

Bref, tant mieux pour lui, mais ce n'est pas le genre de cinéma qui me fait triper, qui me parle. Ce n'est pas vrai, c'est trop prétentieux, c'est trop pas moi. Woody Allen est un homme extrêmement intelligent, mais sa non-prétention qu'il utilise, cette auto-dérision fait de ses films des produits vraiment divertissants et intéressants.

6/10
IMDB

27 février 2011

New-York Stories (1989)

Je croyais que c'était un film de Woody Allen. C'est un peu ça, en fait, c'est ça à 33%.

Étant sûrement l'inspiration de Montréal vu par..., New-York Stories est un film fait de 3 moyens métrages (environ 40 minutes chacun) et je vous laisse deviner quel est leur sujet central. En plus de Woody Allen, on peut y voir des courtes réalisations de Francis Ford Coppola et Martin Scorsese, rien de moins.

Naturellement, celui de Allen nous amène dans un univers complètement absurde dans lequel on y voit un homme dont la mère très juive disparaît lors d'un spectacle de magie mais réapparaît dans le ciel de New-York pour continuer son travail de mère poule jusqu'à ce qu'il trouve la femme correcte qu'il pourra marier.
J'ai aussi bien aimé celui de Scorsese où l'on voit le côté "vie d'artiste" de New-York avec un Nick Nolte toujours aussi excellent qui fait très bien dans le rôle de l'artiste pas très propre physiquement et éthiquement parlant. 
Pour ce qui est du Life Without Zoe de Coppola, c'était correct sans plus. Disons qu'ils ont bien fait de le mettre au milieu, ça se digère mieux et ça s'oublie vite.

Pour l'ensemble de l'oeuvre...
7/10

Désolé, je n'ai pas vraiment trouvé de vidéo assez
représentatif pour insérer dans mon billet. Si jamais
vous voulez absolument voir un vidéo,