Ça commençait ben mal...
On voit une entrevue télévisée qui est supposée se dérouler en 2009, une scientifique aurait trouvé un virus contrôlé qui guérit le cancer. "Three years later" on voit un New-York vide, sans vie.
Pourquoi alors ça commençait mal quand ce début ressemble à 28 Days Later et qu'il s'agissait pourtant d'un bon film ? C'est que dans la tête du réalisateur de I Am Legend, 3 ans c'est assez pour faire de New-York une jungle urbaine avec du foin qui pousse dans les rues. Donc au lieu de nous accrocher dans les premières minutes cruciales du film, Francis Lawrence a décidé de tenter de nous faire croire que la mauvaise herbe New-Yorkaise est boostée au Miracle Grow créant ainsi un environnement tout à fait conviviale pour les troupeaux de cerfs sauvages. Donc, ça partait ben mal.
Il semblerait aussi que 3 ans c'est assez pour rendre quelqu'un complètement fou au point qu'il se mette à jaser avec des mannequins qu'il, on le devine, a lui-même préalablement disposé stratégiquement de façon à recréer une scène de la vie courante dans un club vidéo. Il pousse même sa luck en flirtant avec l'une d'eux. Et c'est ce même homme à la santé mentale fragile qui finira par trouver un remède au virus qui finalement n'était pas controlé pantoute. Personnellement, l'avoir vu au club vidéo, je ne lui ferais même pas confiance pour un touché rectal.
Je me demande aussi pour qu'elle raison est-ce que les humains malades devenus monstres sont tous faits en animation. Ça enlève encore une fois beaucoup de crédibilité à la chose. Ce n'est pas comme s'ils étaient vraiment différents des humains au niveau physique. Une bonne job de maquillage et le tour est joué !
Ça d'l'air aussi que c'était ben important de montrer Will Smith en bédaine question de voir ses muscles et ses chin-ups qui feraient grincer des dents son entraîneur personnel.
Peu de gens le savent, mais les voix des monstres sont une gracieuseté de... Mike Patton ! La preuve ici.
5.5/10
IMDB
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