7 décembre 2010

25th Hour

Je pense que ce n'est pas un secret, je suis un fan d'Edward Norton, depuis American History X, depuis Fight Club. Yé ben bon !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de 25th Hour, je n'avais simplement pas d'attente en fait. C'est un autre film qui provient d'un roman, ça s'annonçait bien. Il est lent par contre. Rien à voir avec les films inspirés d'un roman au montage rapide et narration. Dans celui-là, tout est dans le dialogue qui peut à l'occasion sembler inutile, mais qui sert selon moi à définir les personnages. Oui on pourrait parfois s'en passer, ce n'est pas nécessaire au déroulement de l'histoire, mais ça solidifie les personnages.

Bien aimer aussi la signification du titre, la 25ème heure. C'est subtil, c'est à la fin pis c'est beau (cinématographiquement parlant). Vu que c'est à la fin, je n'en dis pas plus.

Faut savoir que c'est un film d'introspection, un homme qui réévalue sa vie, ses choix et ce dans les 24 heures qui lui restent avant d'aller en prison pour sept ans. C'est pas mal la raison qui fait que c'est un film lent, un film de dialogues. Ce n'est pas lent parce que c'est plate, c'est lent parce que c'est ça le film. Mais étrangement, et paradoxalement, ce film de 2h14 (2h02 plus générique) a paru moins long que bien des films plus courts que j'ai écouté dans ma vie. Et là je ne parle pas juste des films tchèques en noir et blanc qui parlent de la vie d'une fleur pendant la première guerre mondiale (j'invente là, quoi que j'ai déjà vu semblable). Vous allez me dire que 2h14 ce n'est pas si long si on compare aux Lord of the Ring special edition director's cut super 3000, mais passez 2 heures avec votre blonde (ou chum) à remettre en question votre couple, vous allez voir que ça peut être pas pire long ! Bon je m'éloigne...

8/10

25th Hour (2002)
Réalisation : Spike Lee
Scénario : David Benioff (tiré de son propre roman)
Avec Edward Norton, Philip Seymor Hoffman, Barry Pepper et Rosario Dawson
IMDB

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